Les intempéries enregistrées sur la région ont provoqué, entre autres, des crues «massives» des cours d’eau qui coulent à travers la vallée du Sahel pour ne citer que cette région. Parmi tant d’autres, l’oued Sahel connaît une crue exceptionnelle, ces jours-ci, et ce suite à l’augmentation du niveau de ses eaux en conséquences aux pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours.
Ainsi donc, l’oued Sahel enregistre en ce moment même une défluviation «violente», se caractérisant par l’inondation des terres agricoles qui le longe. Comme c’est le cas dans la commune d’Ath Mansour traversée par cette rivière, laquelle a débordé sur des dizaines de mètres de son lit pour submerger des terres agricoles riveraines et envahir des oliveraies.
Des dizaines d’oliviers sont, donc, envahis par les flots en furie de cette rivière qui coule à travers les territoires de deux wilayas, à savoir Bouira et Béjaïa sur une distance de près de 100 km. Toutefois, la crue d’une rare violence enregistrée dans cet oued a remis sur le tapis l’épineux problème du gabionnage des rivages, censé protéger les terres agricoles avoisinantes des sorties de lit de ce cours d’eau.
Comme la municipalité d’Ath Mansour est à vocation agropastorale, les terres agricoles ont bien évidemment leur pesant d’or, or dans ce cas de figure, l’oued Sahel lors des crues emporte avec ses flots des pans entiers de terres agricoles en les affouillant profondément, les dégradant et les rendant par conséquent infertiles, car elles se trouvent envasées en ensablées.
Le projet de gabionnage des rivages de cette rivière au niveau de Taghzouyt jusqu’à la sortie du village Ath Bouali n’a pas été mené à terme, déplore-t-on, d’où les dégâts causés par les crues de cette rivière.
Y. S.