Originaire du village Azemmour Oumeriem, elle a grandi dans une famille qui a su lui assurer un environnement propice à vivre sa passion pour l’écriture, soutenue par son père, elle a écrit ses premiers poèmes à l’âge de 11 ans sur le printemps et la maman. Auteure des recueils «Moi et le passant» et «L’ange», publiés respectivement en 2008 et 2016, la jeune poétesse Farida Siaci revient avec un autre recueil de poésie intitulé «Les legs d’annem» (Les héritages de ma mère), publié en français à compte d’auteur.
Présenté à la 11e édition du Salon Djurdjura du livre, ce recueil est composé de onze poèmes, tels que «Mon sonnet d’automne», «L’œil de ma vie», «Le radeau des nuits», «Loin du rossignol qui chante» et «Des vers à une fleur» qui est dédié à sa petite sœur Hayat. L’originalité est dans «l’inégalable et the letter of cristal», ce montage entre le français et l’anglais. Sans doute sa formation en littérature anglaise à l’université de Boumerdès lui a beaucoup servie.
L’inspiration, elle l’a puise de la vie réelle : «Il y a des choses vécues et des expériences. L’inspiration me vient seule et quand l’idée me viens, je l’écris sur place. Ce que je ne peux pas dire en poésie, je le fais à travers le dessin», dira-t-elle. En plus d’être poétesse, Farida est une artiste peintre. Elle a exposé ses œuvres lors des différentes éditions du Salon des arts plastiques organisé par la direction de la culture de Tizi-Ouzou. Farida Siaci est très ambitieuse.
Elle a pour projet de monter une comédie musicale en kabyle à travers laquelle elle souhaiterais rendre hommage à trois grands de la chanson kabyle, en l’occurrence Slimane Azem, Matoub Lounes et Lounis Aït Menguellet. Exprimant sa passion pour la poésie, la poétesse dira : «J’aime écrire des vers de poésie car c’est un monde unique et formidable (…) J’écris, je déclame, j’interprète, j’exprime, je décris, je donne la valeur à la chose. C’est fabuleux et à présent, je me sens libre».
Sonia Illoul

