Intenses activités à Aïn El Hammam

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Comme les autres régions de Kabylie, la journée mondiale de la femme a été fêtée comme il se doit dans la commune de Ain El Hammam. L’APC a concocté un riche programme à cet effet, à l’instar de l’organisation, jeudi passé d’une visite aux femmes malades à l’hôpital Ahmed Ali Oumar, en compagnie des membre de l’association sportive locale, où des cadeaux ont été remis à toutes les patientes hospitalisées, comme nous le fait savoir Aziza Oumessoud, élu à l’APC :« C’est un geste de solidarité avec les femmes malades. C’est la moindre des choses qu’on peut leurs offrir en cette fête de la femme ». Les activités se sont poursuivies dans la matinée de vendredi, avec un cross auquel ont pris part les filles de la daïra. La course a démarré au niveau de siège de la mairie pour atteindre le point d’arrivée au niveau du CEM Amar Ath Chikh. Des cadeaux symboliques ont été octroyés aux lauréates, avant qu’une grande fêté ne soit entamée au niveau du lycée Ben Boulaid. D’après Mme Aziza Oumessoud, tous les moyens ont été mis par la municipalité afin de réussir cet événement. Elle dira : « Tout le monde a contribué pour fêter comme il se doit cette journée du 08 Mars. Il faut rendre un vibrant hommage aux multiples sacrifices de la femme algérienne, kabyle en particulier, qui a su relever le défi malgré les difficultés. Nous somme ici  pour que nul n’oublie ces sacrifices». Une conférence animée par Aboute Arezki, coordinateur de la maison des droits de l’homme de Tizi-Ouzou, a été organisée au niveau dudit lycée, sur l’histoire du 08 mars. L’orateur relatera les difficultés franchies par la femme à travers l’histoire et son combat pour s’émanciper. Il a également rappelé le rôle important de la femme algérienne durant la guerre de libération, dans la lutte contre le colonialisme et pour l’indépendance. Abordant le code de la famille, le coordinateur des droits de l’homme de Tizi-Ouzou estime qu’il est temps de  revoir ce code, notamment la loi 84/11. « Je suis très fier de la femme algérienne, pour tous ses sacrifices. Maintenant, il faut absolument abroger cette loi pour arriver à l’égalité entre les deux sexes. De plus, il est impératif de l’abroger car il est anticonstitutionnel», dira l’orateur, avant d’ajouter : « Nous proposons, dans un premier temps, un système optionnel pour que la société algérienne puissent choisir son propre code ». 

Slimane Ben Addi

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