Elle est née le 19 juillet 2004. Elle décroche la 1ère médaille de sa carrière depuis qu’elle a intégré l’ESA, après 9 ans passés à pratiquer le karaté. Melya Mezghiche parle dans cet entretien de sa jeune carrière et de ses objectifs.
La Dépêche de Kabylie : Vous avez remporté la médaille d’argent dans votre spécialité, le lancer du poids, à Bordj El-Kiffan. Vos impressions ?
Melya Mezghiche: Effectivement, j’ai terminé à la 2e place dans ma spécialité du lancer de marteau, mais vous dire que je suis satisfaite à 100 % serait vous mentir. J’aurais pu faire mieux, mais bon. Je me contente de cette 2e place et de la médaille d’argent. C’est mieux que rien.
Vous avez raté de peu la médaille d’or. Pour quelles raisons ?
Le stress y était pour quelque chose. J’aurais pu prétendre à mieux dans cette compétition, qui était largement à ma portée. Mais bon, comme je l’ai déjà dit, une médaille d’argent, c’est mieux que rien. Elle me poussera à davantage de sacrifices pour d’autres bons résultats à l’avenir.
Pourtant, ce n’est pas votre première participation à une compétition nationale…
C’est ma 3e participation et j’ai fait de mon mieux. Le fait de passer le BEM et d’attendre les résultats m’a stressé avant l’entame de la compétition. Je voulais tant décrocher une médaille d’or. Maintenant que j’ai réussi mon Brevet d’enseignement moyen, je vais tout faire pour aller loin dans les compétitions nationales ou locales.
Que pensez-vous du niveau de la compétition, cette année ?
Je ne vous cache pas que le niveau est acceptable. L’ESA est un club structuré, où l’on travaille sérieusement et dans une sérénité absolue. Avec beaucoup plus de moyens, on pourra aller loin. On n’a pas d’aire d’entraînement libre, surtout pour les lancers, d’où le danger encouru surtout au lancer du poids et du marteau. J’espère que cela s’arrangera avec le temps.
L’ES Amizour est présidée par votre père, Mourad. Un mot sur les sacrifices qu’il consent pour que les athlètes évoluent dans de bonnes conditions ?
Il fournit des efforts considérables pour les athlètes affiliés au club. Je vous assure qu’il met même la main à la poche pour nous offrir le minimum requis pour de meilleures préparations car sans les moyens, on ne peut aller de l’avant.
On vous laisse le soin de conclure…
Je remercie le club qui m’a donné l’occasion de porter et de défendre ses couleurs, ainsi que mes parents qui m’encouragent à la pratique sportive, sans oublier les entraîneurs, qui font de leur mieux pour bien nous préparer. Mon vœu le plus cher est de réaliser de belles performances dans des compétitions internationales.
Entretien réalisé par Rahib Medhouche

