Galère à la cité des 130 logements

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Les résidents de la cité des 130 logements, sise au centre-ville de Bouira, se plaignent de leur cadre de vie, particulièrement durant ces deux derniers mois. Las d’attendre une réaction des autorités communales, à leur tête le maire de Bouira, ces résidents ont décidé de saisir par écrit au début de cette semaine le wali de Bouira, afin de revendiquer l’amélioration de leur cadre de vie.

Ainsi et selon la requête adressée au premier magistrat de la wilaya, dont une copie nous a été remise récemment, le quartier en question est ‘’encerclé’’ depuis le mois de juin dernier par les ordures ménagères et toutes sortes de saleté. Les signataires de cette missive assurent que cette situation est provoquée par une perturbation dans les rotations du camion de ramassage des ordures ménagères, mais aussi par un grand manque de bacs à ordures installés dans ce quartier. «Notre quartier compte pas moins de 10 bâtiments et ne dispose que de deux bacs à ordures.

Avec ce manque, et même si le camion de ramassage des ordures ferait deux rotations par jour dans notre quartier, les poubelles et les déchets déborderont par terre, surtout que des habitants d’autres quartiers, qui sont confrontés à ce même problème, déposent leurs sacs-poubelles ici», nous explique, Hamid K., un habitant de ce quartier. Notre interlocuteur se plaint de l’absence de réaction du maire de Bouira et des élus locaux, et qui ont été interpellés sur cette situation à plusieurs reprises.

«Nous avons adressé déjà plusieurs requêtes au maire de Bouira et même aux élus de notre APC. Malheureusement, elles sont restées lettres mortes et aucun élu n’a daigné agir, au moins pour renforcer le nombre de bacs à ordures dans notre quartier. Face à ce silence injustifié et à cette situation inquiétante, nous avons décidé de saisir directement le wali de Bouira, dans l’espoir d’une réponse positive de sa part». Par ailleurs, les habitants de ce quartier ont aussi soulevé d’autres préoccupations, à l’instar du manque d’éclairage public, de la défaillance du réseau d’assainissement et de l’absence d’une aire de jeux ou d’un stade au niveau de leur quartier. Ils ont aussi réclamé l’installation de ralentisseurs sur la principale route du quartier, et ce, afin de limiter les risques d’accident.

Un autre habitant dira : «Notre quartier manque pratiquement de tout. En plus de la dégradation du cadre de vie et de notre environnement direct, avec notamment ce problème des ordures ménagères et la défaillance du réseau d’assainissement, notre quartier manque aussi d’éclairage public, ce qui provoque un climat d’insécurité durant les nuits. Nos enfants n’ont pas où jouer, alors que la majorité des quartiers du chef-lieu sont dotés d’aires de jeux ou de stade matico. Il faut que les responsables locaux s’impliquent sérieusement pour améliorer notre cadre de vie et protéger la santé des résidents».

Oussama Khitouche

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