Les habitants de Gorra, un village relevant de la commune d’El-Hachimia, à une dizaine de kilomètres au Sud du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ne cessent de réclamer l’inscription de projets de développement, au profit de leur localité. Ces villageois, qui ont déjà procédé au blocage de la RN08, reliant le chef-lieu de wilaya à plusieurs communes du Sud, attendent toujours la concrétisation des promesses faites par les responsables locaux pour le raccordement de leurs foyers, au réseau de gaz naturel, le renforcement du réseau local d’électricité et la réalisation d’un mur de clôture pour l’unique école primaire, où sont scolarisés plus de 200 élèves du village.
En outre, ils ont assuré qu’ils souffrent toujours de l’isolement et du manque des commodités, ce qui a provoqué la dégradation de leur cadre de vie. Selon les plaignants, le problème du gaz naturel doit être résolu rapidement, d’autant plus que le réseau de transport passe à proximité de leurs foyers. En plus de cela, il faut savoir qu’une étude technique a déjà été réalisée par les autorités communales, et ce depuis plus de 10 ans. Ils ont ajouté que l’absence d’un point de vente de bouteilles de gaz butane provoque une pénurie chronique de gaz dans leur village, notamment en période hivernale.
Le problème des chutes de tension électrique et du non-branchement de plusieurs dizaines de nouvelles habitations à l’électricité a été également soulevé par les mêmes villageois, lesquels réclament l’inscription d’un projet d’électrification rurale pour le renforcement de leur réseau électrique datant des années 1980 et le raccordement, par ricochet, des nouvelles habitations réalisées, ces dernières années.
La dernière revendication «urgente» exprimée par les villageois est la réalisation d’un mur de clôture à l’école primaire, afin de la sécuriser. «Nous espérons toujours l’intervention des responsables locaux et ceux de la wilaya pour satisfaire nos revendications légitimes… Nous ne demandons pas grand-chose, juste des petites opérations de développement pour améliorer notre cadre de vie !», a expliqué un villageois.
Oussama Khitouche