Grève des transporteurs

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Les transporteurs de voyageurs intervenant sur la ligne Larbaâ Nath Irathen – Oued Aïssi sont en grève illimitée depuis avant-hier. Ils dénoncent, via ce débrayage, «les mauvaises conditions» dont lesquelles ils exercent, notamment à la station d’Oued Aïssi, qui se trouve, selon eux, en «dégradation continue».

Quoi qu’il en soit, ce sont les voyageurs, ne pouvant pas rejoindre leurs lieux de travail ou de scolarité, qui se retrouvent pénalisés, sachant que la grève n’a pas été précédée par un préavis. Les transporteurs, eux, énumèrent les «aléas» qu’ils rencontrent au quotidien dans cette station, située à la périphérie Est de la ville de Tizi-Ouzou, pour justifier leur débrayage. Il s’agit, entre autres, d’absence de sanitaires, cafeterias, restaurants, buralistes…

Et pas que, assurent-ils, précisant que ce sont «ces mêmes conditions difficiles» qui s’appliquent aux voyageurs dans cet espace d’escale vers Larbâa Nath Irathen. Contacté hier, un des transporteurs grévistes est catégorique : «Tant que nos revendications, qui datent de plusieurs années, ne sont satisfaites, la grève se poursuivra», menace-t-il.

Interrogé sur les doléances soulevées, notre interlocuteur parlera essentiellement de la prise en charge de la RN5, « qui se trouve dans un mauvais état», et de la délocalisation de la station actuelle, sise à Oued Aïssi, vers Bouhinoun. «En plus du manque de commodités au niveau de la station d’Oued Aïssi, nous faisons face à la concurrence déloyale des fraudeurs», se plaint-il. Le même transporteur protestataire souligne que «lors de la première prise de contact avec le P/APC et le chef de daïra de Larbaâ Nath Irathen, ces derniers, attentifs à leurs doléances, ont seulement promis de prendre en charge la chaussée (RN5)». La revendication majeure des grévistes, à savoir la délocalisation de la station vers une autre «digne de ce nom», reste en suspens.

Youcef Ziad.

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