Houari dépourvu de transport

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Le village Houari, situé à 10 km en aval du chef-lieu communal d’Aghbalou, fait face à un sempiternel problème du manque de transport de voyageurs.

En effet, aucun fourgon ne dessert cette localité peuplée de près de 1 500 habitants. Cette défection influe négativement sur le quotidien des habitants déjà peu reluisant, comme le soulignera à juste titre l’un des villageois : «Le transport de voyageurs est inexistant dans notre village (Houari, ndlr).

Pour les habitants véhiculés, cela ne pose aucun problème, car ils se déplacent avec leurs voitures à leur guise et au moment voulu. Cependant, ce problème touche de plein fouet les villageois non véhiculés, lesquels se voient contraints de parcourir des kilomètres entiers pour rejoindre par exemple la RN15 où le CW7 pour pouvoir trouver du transport.

Sinon ils font carrément de l’auto-stop», déplore notre interlocuteur. Pour les cas urgents (malades, accidents domestiques…), les habitants déshérités n’ont d’autres choix que de louer au prix fort les taxis clandestins dont les propriétaires sautent sur l’occasion pour arrondir leurs fins de mois.

Les tarifs sont parfois exorbitants devant des ménages désemparés et laissés-pour-compte. Cependant, il y a lieu de soulever la situation peu reluisante des élèves, des trois paliers, lesquels suivent pour la plupart leur scolarité dans la commune voisine de Tazmalt, située dans la wilaya de Béjaïa, où ces apprenants, plus d’une centaine, se voient obligés de se déplacer jusqu’aux établissements scolaires de cette ville à pied ou à l’auto-stop, et ce pour le cas des élèves dont les parents ne sont pas véhiculés.

Ces potaches endurent le calvaire de l’absence du ramassage scolaire, car il n’y a aucun bus qui les transporterait de Houari vers Tazmalt étant donné que le ramassage scolaire n’est pas intercommunal, d’où la situation compliquée pour ces élèves.

Y. S.

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