Le problème de l’ouverture des cantines scolaires se pose avec acuité dans plusieurs localités de Boumerdès. Dans la commune de Baghlia, à une cinquantaine de km à l’est du chef-lieu de wilaya, les élèves du primaire sont lourdement pénalisés par l’absence du repas de midi dans leurs établissements scolaires. Ainsi, huit sur douze écoles que compte cette commune rurale sont dans cette situation depuis plusieurs années.
En effet, les écoles Ahmed Boudarbala à Ben Hamza, Saïd Mazari du village Cherarba, Ahmed Djemaâ et Rabah Kessili de Baghlia, Saïd Lakhdari du village Ben Arous et Ahmed Lakrouf de Tazourt ne distribuent toujours pas de repas à midi aux élèves. Et dans un bilan présenté par le staff communal du mandat passé, l’APC justifiait l’absence de cantines scolaires par le manque ou l’absence de moyens humains. «Nous n’avons pas de personnel pour faire fonctionner les cantines scolaires. L’APC ne peut recruter, en raison de la crise économique qui frappe le pays depuis 2014.
Elle assure juste de quoi gérer les affaires courantes de la commune et payer les salaires des employés et élus, dont la masse salariale a augmenté de 27 à 49 %, en quatre ans », a indiqué un élu. Dans les établissements dotés de cantines, plusieurs carences sont à relever. C’est l’exemple de l’école de Ben Arous qui manque des équipements nécessaires, ce qui fait que les élèves ont droit à un repas froid, en cette période glaciale. A l’école Hamoud Idir, des travaux de réfection devraient êtres entamés. En plus du manque de cantines, certains établissements du primaire sont dégradés, dont l’école Ahmed Djemaâ, menacée par un glissement de terrain et qui nécessite la réalisation d’un mur de soutènement pour écarter tout danger des élèves.
Z. Y.