Le quartier populaire d’Iheddaden dans la ville de Béjaïa, où sont implantés les 300, 600 et 1 000 logements, va-t-il enfin connaître une véritable urbanisation ? En tout cas, c’est que ce promet avec beaucoup d’assurance Hamid Achour, vice-président de l’APC. Construite dans les années 1970/1980, la cité d’Iheddaden n’a jamais été entièrement achevée, du moins en ce qui concerne les VRD. Bitumées à la hâte, les routes de ce quartier n’ont pas tardé à se dégrader.
Des fissures, des bosses et de géants nids-de-poules ont tout de suite fait leur apparition pour gêner énormément la circulation automobile. Puis, les autorités en charge du problème, au lieu de procéder à une réfection dans les normes de ces routes, avec la prise en compte du drainage des eaux de pluie, entre autres, se contentent de combler les nids-de-poules et de faire ça et là des rapiéçages. Au final, en plus de la laideur du quartier, la circulation automobile n’y est jamais aisée et les usagers ne peuvent que prendre leur mal en patience. Mais ces derniers temps, le service concerné de la commune semble vouloir bien prendre les choses en main, en mettant le paquet sur Iheddaden.
La première chose réalisée jusqu’à présent est le décapage des routes du quartier. Et la circulation est aussitôt devenue agréable. Il n’y a plus ni bosses ni trous pour secouer les voitures. Aussi, elles offriront sans doute tout le confort voulu lorsque le tapis de béton bitumineux sera posé. Mais avant la pose du goudron, indique le vice-président de l’APC, il faut d’abord régler le problème du drainage des eaux de pluie pour éviter les erreurs commises dans le passé. Le même responsable signale qu’une entreprise est engagée dans ce sens et dès qu’elle aura fini les canalisations, tout le quartier sera bitumé et les plaques de signalisation routière mises en place. Hamid Achour promet, par ailleurs, qu’Iheddaden sera le quartier- pilote, en matière d’urbanisation.
B Mouhoub