Insalubrité au chef-lieu

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Le chef-lieu municipal d’Ahnif, situé à 40 km à l’Est de Bouira, manque cruellement de dévidoirs métalliques et autres bacs à ordures. Conséquemment, des dépotoirs sauvages y voient le jour de façon inquiétante, provoquant une pollution alarmante.

En effet, les poubelles brillent par leur absence dans cette localité, habitée par environ 4 000 âmes, parmi l’un des anciens centres urbains de la vallée du Sahel créés par la France coloniale, pour contrôler les habitants et couper les vivres aux combattants.

En arpentant les ruelles de cette petite agglomération, il a été constaté l’absence de bacs réservés à la collecte des ordures ménagères. Toutefois, en place et lieu, il y a des demi-fûts métalliques qui recueillent les déchets ménagers.

Seulement, ces récipients ne sont pas adaptés à cette opération, car ils finissent toujours par déborder sur les trottoirs, créant des amoncellements de détritus pas très beaux à voir. En se répandant, les détritus enlaidissent les lieux en empestant à des dizaines de mètres à la ronde, en plus d’attirer les bêtes errantes à la recherche de nourriture.

«Il serait préférable de procéder à la dotation du chef-lieu communal de bacs à ordures pour lutter contre la prolifération des dépotoirs sauvages. Je constate, infligé, l’absence de dévidoirs métalliques, seuls à même d’atténuer et de permettre une collecte optimale des ordures ménagères avant leur ramassage par les éboueurs», préconise un habitant d’Ahnif centre.

Par ailleurs, il est à déplorer le jet à tout-va des déchets légers sur les trottoirs et la chaussée de ce village. Des sachets en plastique, des paquets usés de cigarettes, des papiers-mouchoirs,… jonchent la rue principale du chef-lieu, notamment la place publique Bakiri Ali, où se tient chaque jour un marché des fruits et légumes, de volailles et de produits de quincaillerie.

Lorsqu’ils «lèvent le camp», les marchands ambulants laissent des fatras de déchets qui s’amoncellent ici et là sur cette place qui jouxte l’école primaire Boubi Ali. Les abords de la RN5, passant par cette localité, et les rives de l’oued Sahel, situé à la lisière d’Ahnif, sont jonchés de détritus solides.

Y. S.

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