Au quartier 5 Juillet du centre-ville d’El-Hachimia, le cadre de vie des habitants ne cesse de se dégrader. A l’origine de cette situation, une insalubrité qui touche tous les coins et recoins de cette cité populaire. Selon des résidents, à quelques mètres de l’entrée des immeubles résidentiels, un grand dépotoir a commencé à se former. Le décor qui s’offre à la vue est exécrable. En effet, des sacs-poubelle pleins à craquer et des détritus jonchent les lieux.
La benne à ordures installée sur les lieux déborde. Il arrive que les chiens errants fouinent dans ces dépotoirs et éventrent les sacs-poubelles en les éparpillant un peu partout. Habitants et passants sont constamment gênés par les odeurs qui empestent les lieux. Pis encore, beaucoup d’enfants jouent à proximité de ces points noirs et s’exposent aux risques de maladies. Selon les habitants, une benne à ordures a été installée par les services de l’APC pour l’entreposage des déchets ménagers. Mais celle-ci déborde constamment de détritus. Certains déposent leurs sacs remplis de déchets à même le sol.
Ce qui crée au fur et mesure un amoncellement de détritus en tous genres. Pour certains résidents, cette situation est due au non respect des horaires de dépôt des ordures ménagers : «Certaines personnes entreposent leurs sacs d’ordures à tout heure de la journée et souvent après le passage des éboueurs.
Cette façon de faire crée de l’insalubrité et favorise la pollution», confie un habitant du quartier. De leur côté, certains habitants estiment que le nombre de bennes à ordures est largement insuffisant pour un quartier de la taille du 5 Juillet. «Une benne à ordures pour sept blocs résidentiels est carrément insuffisant ! Il faudrait que les services de la commune installent plus de bacs. Le nombre de rotations doit aussi être revu si l’on veut venir à bout de cette pollution», confie-t-on. Pour éradiquer l’insalubrité galopante qui dégrade l’image du quartier et le cadre de vie de ses habitants, services municipaux comme habitants sont appelés à jouer leurs rôles.
D. M.