Si les Boukhalfis se sont réjouis de la réfection de la route de Tala Alam, ils déplorent toujours l’état impraticable de la route qui mène vers les campus et les instituts. Les dernières intempéries ont carrément fissuré la chaussée et l’accès à l’Institut de droit, à l’ITMA à l’école des handicapés, au CFPA des arts traditionnels et au tout nouveau centre de rééducation pour mineurs et au prix d’une succession de manœuvres dignes des plus grands cascadeurs. Il est anormal que cette zone universitaire et ce quartier lointain et populeux de Tizi Ouzou, qui compte plus de 10 000 habitants, ne sont pas desservis par une route carrossable, «On ne se souvient de nous qu’à l’approche des campagnes électorales» nous dit un artisan. Nombre de citoyens nous ont sollicité pour dire, par le biais de ces colonnes, que Boukhalfa est l’un des rares villages relevant de la commune de Tizi Ouzou, à ne pas bénéficier du bitumage tri-couches, pourtant ce tronçon impraticable n’est que de deux kilomètres !
T. B.