Des familles quittent leurs domiciles

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En effet, c’est au village d’Aït Salah, notamment, que des maisons habitées se sont vues menacées par le mouvement de sol. Leurs occupants ont préféré les quitter, de peur qu’elles ne s’écroulent sur eux et commettent l’irréparable. Au village Aït Semlal également, des familles ont décidé d’en suivre. La totalité des habitations menacées est récente, la construction de certaines n’est pas encore achevée. Selon des témoignages, certains propriétaires, s’étaient vus déconseillés de bâtir, après des études de sol engagées. Neanmoins, ils n’ont pas hésité à y implanter leurs bâtisses. Beaucoup de familles, habitant des lieux jouxtant les éboulements, passent leurs nuits dans l’angoisse d’un mouvement de leurs abris. Plusieurs villages de la région : (Aït Salah, Ihtoussene, Takoucht, Iberkrène, Aït Semtal…) souffrent enormément de ces glissements de terrain. Ainsi, tous les endroits, qui connaissaient le phénomène par le passé, ont renoué avec le mouvement. Le fait est donc exceptionnel, d’après des vieux de la région, le phénomène n’a jamais atteint cette ampleur par le passé. «d’habitude les glissements se produisent au printemps, lorsque la pluviométrie et la chaleur sont réunies pour déstabiliser le sol», affirme un citoyen. Cette année, le phénomène s’est produit avant l’hiver, d’où l’inquiétude de la population quant à une accentuation du phénomène dans les semaines à venir.

N. Boukella

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