Quand la volonté bute sur le manque de moyens…

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Ce groupe scolaire a ouvert ses portes en septembre 2001 pour prendre alors un effectif scolarisé pris par-ci par-là, à travers différentes autres écoles primaires d’Akbou. « Et on s’est alors arrangé pour nous remettre des élèves en difficultés », nous dit le directeur de l’établissement Hira-Tahar. Mais à cœur vaillant rien d’impossible, dit le proverbe. Armé d’une volonté inébranlable, le personnel de cette école, à sa tête son directeur M. Lamèche Smaïl, relèvera le défi. Les résultats seront très encourageants : 25 admis sur les 30 présentés à l’examen de 6e. Mais ce n’était point, là, le fruit du hasard, plutôt celui de la conjugaison des efforts. « Nous assurions des heures supplémentaires gratuitement, même à des élèves extra de notre établissement. Certains venaient de Chellata même », nous explique un enseignant, M. Chekri Rachid. Mais la volonté ne suffit pas lorsqu’elle bute continuellement sur le manque de moyens. « Nous vivons constamment le problème de l’insécurité et avions vécu un cas très difficile à gérer. Nous n’avons de cesse de réclamer un mur de clôture de béton. Il a fallu que l’école observe une grève de trois jours (suite à l’intrusion que je nous ai citée) pour que l’on réagisse enfin et qu’on commence à réaliser ce mur », ajoute M. Lamèche. Oui, les moyens font terriblement défaut. A tel point où la saisie de documents et sujets a été réalisée par un ami qu’ils remercient vivement, en l’occurrence qui a mis son outil informatique, gratuitement, à leur disposition. Pour une lutte contre le mépris et l’indifférence, pour l’entraide et la compréhension, pour la reconnaissance de ses efforts par l’implication des parents et des parties concernées.

Manel S.

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