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Le calvaire des usagers de l’état-civil

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En effet, jeunes et moins jeunes, vieux et vieilles se bousculent quotidiennement devant les guichets de cette administration. Après une longue et pénible attente, le citoyen se présente enfin devant le guichet, et souvent des agents de ce dit service s’irritent quand des gens leur demandent un certificat d’extrait de naissance ou autres papiers administratifs. Aussitôt, les hostilités commencent, car apparemment, beaucoup d’individus ont horreur qu’on leur demandent «pour quel motif?». De ce fait, le courant ne passe que rarement entre l’administration et la population. Cependant, au moment où des municipalités — dans le but de se rapprocher du citoyen — essayent d’améliorer leurs prestations de service ; et rendre l’attente de l’usager plutôt agréable, en proposant par exemple des distributeurs de boissons, en revanche d’autres, ne font qu’enfoncer le clou, sinon comment expliquer que même des tabourets qui existaient déjà se sont volatisés, et les citoyens ne trouvent que les murs pour s’adosser, et qu’en est-il de ces vieillards qui ne peuvent pas se tenir debout? Où encore, au lieu d’ouvrir d’autres guichets et bureaux de représentation administrative dans d’autres localités, pour en effet, désengorger les bureaux et les salles d’attente de la commune «mère», comme c’est le cas à la mairie de M’chedellah, où des jetons sont proposés aux citoyens venant principalement des quatre coins de la daïra. Et ce qui s’est passé ce lundi matin donne à réfléchir, et à songer à trouver une solution adéquate, car un citoyen qui s’est rendu à ladite mairie vers sept heures trente (7 h 30) du matin, a eu droit au jeton n°91. Stupéfait et surtout énervé, aussitôt, il crie au scandale quant à la manière dont sont distribués ces précieux jetons de la discorde, et il parait que même à cinq (5) ou six (06) heures du matin, le citoyen n’aura aucune chance d’avoir un ticket parmi les premiers. Enfin, pour concrétiser ce slogan « de rapprocher la population de l’administration» longtemps crié haut et fort, beaucoup de chemin et de progrès restent à faire, pour éventuellement améliorer les prestations de service dans nos municipalités.

Djamel M.

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