Les habitants de la commune de M’cisna ne décolèrent pas devant l’état piteux de la route reliant le chef-lieu communal à la ville de Seddouk. Dans une pétition signée par 96 personnes, parmi eux des transporteurs de voyageurs et des marchandises, des automobilistes particuliers, des citoyens… adressée au wali de Béjaïa, avec copie pour le chef de daïra de Seddouk, dont laquelle ils demandent le revêtement de la chaussée dont le nombre exorbitant de nids-de-poule est pratiquement impossible à compter. «Cette route qui serpente sur environ 6 km est en ascension sur tout le long du trajet, ce qui rend la circulation difficile et beaucoup d’accident sont survenus ces derniers temps par le fait que les automobilistes craignant pour leurs véhicules, zigzaguaient pour éviter des cassis au milieu de la chaussée en roulant souvent sur les accotements», fulmine un commerçant qui n’en revenait pas, en rajoutant : «Dans la mesure où le projet n’est pas pour demain, la société des travaux des ponts et chaussées peut toujours entretenir cette route par des interventions à chaque fois qu’elle commence à se dégrader, sans attendre jusqu’à ce que la chaussée soit impraticable et que les citoyens saisissent les autorités pour intervenir». Le responsable de la société des ponts et chaussées à qui nous avons rendu visite, s’en lave les mains en disant que «cette route n’est pas classée, donc ne dépend pas de son organisme et qu’il fallait s’adresser à l’APC de M’cisna». Concernant les autres routes, notamment la nationale 74 dont l’état est pitoyable, ce responsable, en réponse à notre question, nous a affirmés que «dorénavant, vous devons nous adresser au chef de daïra ou au wali de Béjaïa qui lui a interdit toute communication avec la presse.»
L. B.