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Chômage quand tu nous tiens

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Faute d’offres d’emploi correspondant à leur niveau réel de qualification, beaucoup de jeunes fraîchement sortis des universités se précipitent sur la moindre possibilité de recrutement, même si le poste proposé est de loin inférieur au niveau de leurs compétences. C’est ainsi que l’on a vu des licenciés occuper des postes d’agents d’administration, des ingénieurs en informatique se contenter d’être de simples agents de saisie. On cite même le cas d’un ingénieur en béton armé qui a accepté de se faire recruter comme simple manœuvre dans une entreprise d’Etat de construction.Au moment de la constitution des dossiers de recrutement pour ces emplois qui ne nécessitent, au plus, qu’un niveau de terminale des lycées, ces jeunes se gardent évidemment de montrer leurs diplômes universitaires. Mais une fois installées et confirmés dans leur poste de travail, les nouvelles recrues ne manqueront pas d’exhiber leurs diplômes et de réclamer auprès de leur hiérarchie, quitte à entrer en conflit avec celle-ci, le salaire et l’emploi qui correspondent à leur formation.Si pour le commun des mortels, les “agissements” des universitaires sont compréhensibles et facilement excusables du fait du chômage qui sévit dans ce pays, pour les jeunes, dont le niveau d’études n’a pas dépassé le CEM ou le lycée, le fait qu’un licencié occupe un poste d’agent de bureau constitue à leurs yeux, une sorte d’usurpation ou de hogra.

B. Mouhoub

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