14 000 habitants sans pavillon des urgences

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l Pour les 14 000 habitants que compte la commune de Melbou, et a fortiori ceux des villageois isolés, à l’instar de Tasefsaft, Boulzazene, Tarikt, Ledjane ainsi que Bouhians, l’inexistance d’un pavillon des urgences au niveau de la polyclinique locale (maternité) demeure une préoccupation majeure.La population recourt généralement au transfert des malades vers le centre de santé de Souk El Tenine, relevant du secteur sanitaire de Kherrata, pour faire face aux urgences médicales, notamment après la fin des consultations, à partir de 16h 30 quotidiennement. “L’importation d’un pavillon pour le service des urgences s’avère plus qu’indispensable, aujourd’hui, au niveau de notre commune qui est toujours privée de cette structure “vitale” pouvant atténuer les souffrances des citoyens”, nous a déclaré en substance un habitant de la périphérie, qui n’est pas allé par quatre chemins pour tirer à boulets rouges sur les autorités locales qui auraient dû bien faire de solliciter la direction de la santé pour une éventuelle prise en charge de ce volet : “Tout l’espoir reposait sur les différents P/APC qui se sont succédé à la tête de notre mairie pour “décrocher” cette onéreuse structures. Hélas ! rien n’a été fait dans ce sens”, conclut-il.D’autres citoyens, sans faire preuve d’un optimisme “béat”, n’en soutiennent pas moins que la concrétisation de cette structure vitale ne serait qu’une question de temps. “Ce genre d’investissements, étant tributaire d’une subvention allouée par le ministère de la santé et de la population, dans la mesure où le secteur sanitaire est dans l’incapacité d’assurer son financement, devait faire l’objet d’une attention particulière de la part de tout un chacun, vu son importance et le grand nombre d’habitants de la commune de Melbou”, nous a déclaré Monsieur Boubekeur Lhachemi, un jeune père de famille.En attendant la réalisation de ce rêve longtemps caressé par les riverains de la paisible station balnéaire de Melbou, les supputations continuent leur petit bonhomme de chemin. N’empêche, l’espoir y est !

Rabah Zerrouk

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