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Le sport féminin en déclin

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La situation que vivent les équipes de hand-ball féminin, à travers la wilaya de Tizi Ouzou, est tout simplement inacceptable. Lors de l’affiliation des équipes, à l’orée de la nouvelle saison, les dirigeants de l’IRB Ain El Hammam ont eu la désagréable surprise d’apprendre que la ligue de la wilaya de Tizi Ouzou ne pouvait pas organiser de championnat de hand-ball féminin, pour l’exercice prochain. Incompréhensible, est le premier adjectif qui vient en tête pour qualifier cette situation qui frise le ridicule. En effet, comment comprendre qu’en 2005, on arrive à cette situation. A l’heure où les autorités, à l’échelle nationale, mettent le paquet pour donner un nouveau souffle au sport en général (pas seulement le foot ball), ou décide de renvoyer à leurs fourneaux des jeunes filles qui ont, courageusement fait face aux “qu’en dira-t-on”, pour pratiquer leur sport favori. Les raisons invoquées par les responsables de la Ligue, seraient que la plupart des clubs ne renfermeraient pas en leur sein, d’équipes féminines. Pourtant, ces hand balleuses ont fait leurs preuves, la saison écoulée, en représentant honorablement Ain El Hammam et la wilaya à l’échelle nationale. Les dirigeants de l’IRBAEH, ne voulant pas s’avouer vaincus, ont dû se rabattre sur la solution la moins mauvaise, à savoir participer au championnat d’Alger, dans la catégorie “juniors”. Connaissant le problème financier que vit le club, il y a fort à parier que les déplacements sur Alger et ses environs se feront dans la douleur. Aux dernières nouvelles, la Ligue aurait décidé d’organiser un championnat pour les petites catégories. Les équipes nationales, toutes disciplines confondues, se plaignent du manque de formation. Si en plus, on empêche ceux qui travaillent, de remédier à la situation, ce n’est pas demain qu’on se distinguera.

Nacer B.

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