L’équipe de l’émission “l’environnement et la société” s’est déplacée à Ouadhias pour s’enquérir de la situation environnementale du chef-lieu de la daïra et des trois communes rattachées.Le problème épineux des décharges sauvages, l’assainissement des villages, l’entretien des sources et leur préservation de ce véritable fléau ont été passés en revue par l’émission. Le premier plan du tournage a concerné la décharge sauvage de la commune des Ouadhias érigée, faute d’un autre espace plus adéquat, sur une colline qui surplombe la ville et la rivière qui débouche sur le barrage de Taksebt. Accompagnée du directeur de l’environnement, des responsables du Parc national du Djurdjura, de la DUC, du service technique de la daïra concernée et des membres d’une association, l’équipe de tournage a fait un constat sévère, lequel a fait suite à des appels des différents intervenants, aux responsables concernés. Ce n’est pas que les autorités locales soient insensibles à cette dégradation dangereuse de l’environnement, mais la difficulté, réside dans l’impossibilité de trouver des terrains adéquats. “Une enveloppe budgétaire conséquente est dégagée pour doter les Ouadhias d’une décharge contrôlée, faute de terrain le projet n’a pas pu abouti”, nous dira M. Oubabas, directeur de l’environnement qui a fait une longue intervention devant la caméra de l’ENTV. Ce problème n’est malheureusement pas propre aux Ouadhias, Tizi N’Tleta, Aït Bouadou, Agouni Gueghrane croulent sous les ordures ménagères, faute de décharges réglementées. La possibilité de créer des décharges inter-communales est à exclure. Tout le monde est d’accord sur le principe, mais personne n’en veut. Concernant l’assainissement des eaux usées des villages, l’Etat a consenti des efforts financiers considérables, il s’agit maintenant de songer à la construction de bassins de décantation, qui recevront les résidus, ainsi que ceux des huileries. “Le tout à l’égout”, doit être banni a suggéré un membre de l’association Tachemlit.
M. Ouanèche