De l'eau, SVP !

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C'est l'un des grands villages de la commune. Plus de cinq mille âmes habitents dans cette localité, à une dizaine de kilomètres à l'ouest du chef-lieu.

S’il a bénéficié de quelques édifices publics tels, par exemple, le CEM, une école primaire et une unité de soins, ses habitants connaissent d’autres manques. Mais, apparemment, selon les villageois, ce qui leur endure leur quotidien est indubitablement ce problème récurrent d’eau potable. « Pourtant, nous avons, après avoir occupé l’APC à plusieurs reprises, obtenu des engagements de la part des responsables aussi bien de la commune que de la daira, de l’ADE et de l’hydraulique de recevoir deux fois par semaine de l’eau potable en attendant que les conduites lancées vers les forages d’Oued Bougdoura soient concrétisées. Mais, force nous a été donnée de constater qu’après une alimentation normale durant quelques semaines, voilà encore que nous ne sommes pas servis depuis dix jours. Il est temps d’être régulier dans cette distribution qui nous pénalise au plus haut point », nous dira M. Hocine Ghiar en sa qualité de président de comité de village. Et de poursuivre: « nous sommes aux portes de l’hiver. Qu’attendent-ils pour prendre les mesures nécessaires pour que l’eau nous arrive au moins deux fois par semaine sinon plus comme ils l’avaient promis? ». Notre interlocuteur ne s’arrêtera pas seulement à évoquer cette revendication, mais il citera d’autres. Concernant le gaz naturel, cet interlocuteur affirmera que le projet est retenu et même confié à une entreprise, mais il s’étonnera sur ce retard. « Nous attendons toujours de voir les travaux lancés, en vain. Les villageois commencent déjà à s’inquiéter à ce propos », continuera-t-il. L’autre problème abordé par ce représentant du village est l’unité de soins. « Le logement d’astreinte qu’occupait un couple d’infirmiers est fermé. Nous avons constaté que l’infirmière affectée à ce poste trouve d’énormes difficultés à arriver à l’heure. Il faut qu’on lui trouve une solution. Elle vient de loin. Ce n’est pas normal qu’un logement soit clos et que la principale concernée fasse des va-et-vient entre son village et le nôtre », ajoutera M. Hocine Ghiar. Enfin, ce dernier interpelle les autorités à suivre comme il convient le chantier de réalisation du foyer pour jeunes. « Le chantier n’avance pas à la cadence souhaitée. Et cette structure urge dans notre village où les jeunes n’ont rien d’autre », conclura le président du comité de village.

Amar Ouramdane

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