Les oliviers ravagés

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«C’est une véritable catastrophe pour nos ménages» dira un chef de famille, par rapport à la production d’olives qui est compromise pour au moins les deux saisons à venir : «Car c’est le minimum, pour que notre patrimoine oléicole puisse se reconstituer»,ajoutera le même agriculteur que nous avons rencontré dans son oliveraie, ou du moins, ce qui en reste.En effet, depuis plusieurs jours les tronçonneuses sont à l’œuvre aux quatre coins de la région pour nettoyer les oliviers complètement ravagés par les fortes chutes de neige.Si les propriétaires d’oliviers font appel aux «coupeurs», la mort dans l’âme, ces derniers se réjouissent de l’opportunité qui leur est donnée pour se faire un peu plus d’argent que d’habitude. Déjà que la production d’huile a chuté de beaucoup cette année, selon un propriétaire d’huile, les deux années à venir verront encore la production baisser beaucoup plus, ce qui fera augmenter le prix de l’huile, qui ces derniers jours, commence déjà à grimper, puisque certains vendent à 250 DA le litre, au lieu de 200 DA habituel.Ces facteurs ne sont que des raisons supplémentaires qui ont poussé ces fellahs, de haute montagne, à parler de la nécessité et de l’obligation des pouvoirs publics et cela, à travers les services agricoles des communes et daïrates de contribuer, à les aider. Cette aide ne doit pas être limitéé aux seuls exploitants possédant une carte d’agriculteurs, mais à tous les exploitants de ces régions. Et la demande de ces derniers n’est «qu’on nous aide par des dons gratuits de nouveaux plants de manière à remplacer les arbres détruits».

B. Mhanna

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