Les prix flambent

Partager

Faites un tour du côté du marché des fruits et légumes, vous risquez de revenir déçu, très déçu même, par des prix tellement élevés qu’ils donnent à réfléchir. Autrefois, les prix prenaient de l’ascension pendant les fêtes religieuses, au mois sacré du Ramadhan ou quand les produits sont hors-saison. A Boghni, la cherté des fruits et légumes dépassent tout entendement. C’est le record, dit-on, puisque ce sont les mêmes prix qui continuent, à ce jour d’être affichés, et cela depuis l’Aïd. Le roi de la marmite, en l’occurrence l’oignon, est affiché à 60 DA le kg, le prix de la pomme de terre varieentre 25 et 35 DA, la courgette est devenue la reine des étalages, puisqu’elle est fixée à 120 DA le kg, etc… Quant aux fruits, qui oserait s’en approcher ? Les grosses bourses, bien sûr. Un kg d’orange à 85 DA ? “C’est absurde et à n’y rien comprendre !”, nous dit ce père de famille que nous avons rencontré au marché. “Où va-t-on avec ces prix” ? Qu’allons-nous devenir ?” Autant de questions qui restent sans réponses. “Heureusement, ajoute-t-il, qu’en hiver, nous nous rabattons sur les légumes secs et les pâtes. D’ailleurs, ironise-t-il, ces prix qui se pratiquent actuellement ne s’y prêtent guère aux petites bourses, c’est pour “shab l’euro”. Aujourd’hui, c’est presque tout le monde qui fait avec le strict minimum face à ces situations extrêmement difficiles. Gérer son portefeuille, qu’est-ce que je dis, son porte-monnaie, est un vrai problème de nos jours.

R. R.

Partager