Les prix restent stables

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De nombreuses familles seront mises à rude épreuve à l’occasion de la rentrée scolaire et sociale.

En effet, après un mois de Ramadhan budgétivore et les dépenses excessives dues aux vacances d’été avec les sorties, les fêtes en plus de la cherté qui a caractérisé ce mois d’août, les familles vont devoir encore affronter et faire face aux dépenses relatives à la rentrée des classes. Un père de famille, dont 3 des ses 5 enfants sont déjà scolarisés, que nous avons rencontré à Ouadhias notera : «Notre pouvoir d’achat est pratiquement nul. Le mois de Ramadhan, les dépenses de l’Aïd et celles de l’été (fêtes de mariage et circoncision) sont venues à bout de nos maigres salaires. Maintenant, nous ne savons pas comment gérer la rentrée des classes. Mes trois enfants auront besoin de beaucoup de choses et Dieu sait que je n’en aurai que le maigre salaire de septembre pour couvrir tous ces frais. Il est sûr que je dois faire appel au plan B (l’emprunt) pour pouvoir les scolariser». Signalons que les prix des fournitures scolaires n’ont pas connu d’augmentation sensible. Les produits locaux tout au moins sont au même prix, notamment dans la localité des Ouadhias. Les cahiers de 48, 60, 96, 120 et 196 pages sont affichés respectivement à 15,17, 20, 24 et 50 DA. Les registres 2 mains sont vendus à 120 DA. Celui de 4 mains à180 DA. Une boite de 6 crayons de couleur est à 12 DA. Le crayon noir est à 02 DA, les stylos sont à 10 DA, le cartable et les sacs à dos sont vendus à partir de 400 DA et peuvent atteindre, selon la qualité du produit, les 1 500 DA. Le tablier de l’écolier de qualité très moyenne est à 400 DA. Signalons que les fournitures d’importation sont plus chères. Un commerçant des Ouadhias questionné à ce sujet dira : «Cette année, les prix des fournitures produites chez nous n’ont connu aucune augmentation. Concernant les produits importés, ils sont trop chers et n’ont rien de spécial sauf peut être leur design. Alors pour une fois, nous avons l’occasion de consommer local». Signalons tout de même qu’un père ayant 3 enfants scolarisés a besoin sûrement d’un montant beaucoup plus important que son salaire pour pouvoir répondre à leur demande. Sachant que les enfants exigent aussi une tenue vestimentaire neuve pour la rentrée, il est évident qu’un salarié moyen aura toutes les difficultés du monde pour être à la hauteur. Le plan B sera toujours sollicité. Aux chefs de familles de prendre leur courage à deux mains.

Hocine T.

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