l Les oléicultures de la dizaine de villages et hameaux que compte la contrée de Sidi Ali Moussa (célèbre pour sa zaouïa), dans la commune de Souk El Tenine, ne cachent plus leur satisfaction devant ce projet d’ouverture de pistes agricoles et dont les travaux sont actuellement en cours. Il y a lieu de rappeler que des centaines d’hectares d’oliveraies dans cette localité demeurent inaccessibles par voie carrossable. Le ramassage d’olives et son transport sont du coup loin d’être une sinécure pour ces paysans dont une bonne partie a été contrainte d’acquérir des baudets pour les besoins de transport de ces fruits, tandis que l’autre partie a carrément abandonné la récolte. Nous avons appris, par ailleurs, chez un cadre de la subdivision agricole de Maâtkas, M. Chabane Achour, en l’occurrence, chargé du suivi de ce dossier, que d’autres villages de la circonscription tels que Agouni Boufal, Tighilt Mahmoud, Tizi N’tzouguert bénéficieront incessamment d’ouvertures de pistes au niveau de leurs champs. D’autres villages, à l’instar de Aït Aïssa Ouzine, Cherkia et Haddada, ont déjà vu leurs oliveraies désenclavée. En somme, la Direction de l’agriculture semble mettre le paquet dans ce chantier d’ouverture de pistes agricoles en vue de rentabiliser au mieux la production agricole et particulièrement oléicole dans cette région classée, faudra-t-il le rappeler, troisième en matière de production d’huile d’olive après respectivement les daïras de Mekla et des Ouadhias. Par cette perspective, même certains éleveurs auront à réaliser d’autres clapiers, poulaillers et autres écuries au niveau de ces parcelles désenclavées. C’est dire enfin le rôle prépondérant de ces pistes devant le développement rural et son importance dans la création des richesses mais aussi de l’emploi.
Idir Lounès