Un détachement de renfort aux premières interventions (DRPI), composé de 70 éléments de la Protection civile de Béjaïa, est en formation du 16 au 18 mai 2016, à Oued Ghir, localité située à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya.
Cette formation par des exercices de simulations et du matériel de sauvetage, indique le chargé de communication de la Protection civile, est lancée suite aux instructions et aux orientations de la direction générale de la Protection civile (DGPC). L’objectif principal de cette action est de poursuivre les progrès constants réalisés par la DGPC en matière de développement et l’amélioration du savoir faire potentiel des éléments de la Protection civile.
Cette formation permettra aussi d’élever le degré de la préparation continuelle des capacités d’intervention pour faire face aux effets liés aux situations de désastres, tels que les tremblements de terre et les inondations entre autres. L’an dernier, un stage similaire a eu lieu du 22 au 26 mai à Bouguezoul, dans la wilaya de Médéa et à Aïn Oussara dans la wilaya de Djelfa et a regroupé 44 wilayas du pays. Il s’est déroulé en présence de superviseurs internationaux et le certificat INSARA a été remis à l’Algérie.
Ce certificat permet à son détenteur d’intervenir et de gérer les catastrophes naturelles là où elles se produisent. Donc, explique l’officier de la Protection civile, l’Algérie, au lieu de donner des aides alimentaires ou autres aux pays sinistrés, peut intervenir dans ces pays et gérer les catastrophes. Toujours en 2015, un autre stage de formation des éléments de la Protection civile qui a concerné quatre wilayas a été organisé à Bouira.
Ce stage régional avait pour but de former les agents de la Protection civile, à savoir se prendre en charge sur le terrain d’intervention, à s’adapter au travail à l’extérieur, à vivre dans une base de vie, à acquérir des connaissances et des expériences indispensables lors des interventions dans les catastrophes naturelles.
Sur le terrain des interventions, surtout en pays étrangers sinistrés de surcroit, il est très rare que les agents de la Protection soient pris en charge en matière d’hébergement et de nourriture. Il est donc nécessaire que ces agents apprennent à mettre sur pied un campement, à tester la fiabilité de la gestion du commandement des opérations, à animer des équipes selon les consignes de 1ère intervention et à envisager la possibilité d’alimenter en renforts humains dans les interventions internationales pendant les catastrophes naturelles.
B. Mouhoub