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Béjaïa Invasion de moustiques à l’hôpital Khelil Amrane : La direction face à ses manquements

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Depuis le début de la saison des chaleurs, une prolifération de moustiques a été enregistrée dans toute la région où se trouve le CHU de Béjaïa.

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Il est connu que le printemps est la saison de reproduction des insectes de toutes sortes. C’est le cas aussi dans le quartier dit Smina où se trouve le «nouvel» hôpital de la ville. Il semblerait que rien n’a été fait pour prévenir cette prolifération, pourtant prévisible. À l’intérieur des chambres de l’hôpital, les moustiques emplissent le plafond et les murs, malgré tous les moyens de lutte qui sont mis en place. Ce sont les patients, eux-mêmes, qui se chargent de cette lutte afin de s’assurer un minimum de tranquillité surtout la nuit. Chacun y met les moyens qu’il peut : Pastilles anti-moustiques, insecticides, remèdes traditionnels,… Du côté du personnel hospitalier, on explique que la source du problème se situe en dehors de l’hôpital, et la solution leur échappe. À l’intérieur même des services et des pavillons, il est dangereux d’utiliser trop de produits chimiques pour lutter contre ces insectes, à cause des risques de répercussion sur la santé des malades. C’est pourquoi il conviendrait de lutter contre ce problème à la source. En réalité l’établissement hospitalier a été construit sur un site marécageux, milieu naturel de prolifération de toutes sortes d’insectes. La solution consisterait à drainer toutes les eaux qui entourent le site hospitalier et à assécher les lieux, pour mettre fin au développement des larves, et autres foyers où se développent ces insectes. On ne saurait assez rappeler le danger que constituent les moustiques en tant que propagateurs de virus de toutes sortes. Et des virus, ce n’est pas ce qui manque dans les hôpitaux. Le problème est donc entre les mains des autorités sanitaires et des responsables de la commune de Béjaïa et des services compétents de la wilaya. En attendant, il serait, quand même, urgent d’envoyer, en début de chaque soirée, un véhicule équipé pour arroser le quartier d’insecticides, comme cela se fait couramment ailleurs. Cela soulagerait à coup sûr les centaines de malades qui souffrent, chaque soir, avant de trouver un répit et pouvoir dormir quelques heures. Car dès le matin, les insectes reviennent. De son côté l’hôpital pourrait, peut-être, penser à installer des moustiquaires à toutes les fenêtres et barrer ainsi l’accès à ces insectes, qui empoisonnent la vie des malades. Cela démontre, encore une fois, l’urgence de construire un nouveau CHU, dans un lieu plus adéquat, mieux équipé et répondant entièrement aux normes et conditions sanitaires.

N. Si Yani

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