Plusieurs secteurs touchés par la grève

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Plusieurs secteurs étatiques ont été paralysés par le mouvement de grève cyclique auquel ont appelé les syndicats autonomes, notamment le CNAPEST et l’UNPEF pour le secteur de l’éducation où l’on a enregistré un taux de suivi des plus élevés.

En effet, celui-ci avoisine les 90% dans certains établissements scolaires à l’exemple du CEM Belmouhoub Oulhadj, de la commune d’Iferhounène, où l’on compte 23 grévistes sur 26 enseignants. Cependant, au niveau du CEM Mezine Younès, le plus grand collège de la daïra, seul 6 professeurs avaient travaillé. Au lycée Aoudia, en revanche, la majorité des professeurs exerçant dans cet établissement ont fait grève à l’exception des vacataires. Dans les écoles primaires, par contre, le mouvement est partiellement suivi. D’autre part, les collectivités locales ne sont pas restées, elles aussi, indifférentes à l’appel de ladite grève qui a vu la paralysie totale de la mairie d’Iferhounène et celle d’Ath Vou Youcef, relevant de la daïra de Ain El Hammam, depuis dimanche dernier, où même le service minimum, tels que la collecte des ordures ménagères et le ramassage scolaire, n’a pas été assuré. En revanche, les corps communs de la municipalité d’Illiltène, qui n’avaient pas fait grève le premier jour, se sont joints au mouvement avant-hier. Cependant, la seule commune de la daïra d’Iferhounène à ne pas suivre ce mouvement de grève est la localité d’Imsouhal. En outre, il est à noter, également, que le secteur de la santé n’est pas épargné par ces mouvements de grève. En effet, les médecins exerçant à l’EPSP d’Iferhounène ont répondu favorablement au mouvement de grève initié par le SNPSP, Syndicat National des Professionnels de la Santé de Proximité, néanmoins un service d’urgence a été assuré. Suite à ces mouvements de grève, les parents d’élèves sont inquiets quant à l’avenir de leurs enfants, notamment à l’approche des examens scolaires du premier trimestre. «Bien que le droit de grève soit consacré par la constitution, les enseignants auraient dû reporter cette grève dans l’intérêt des élèves, jusqu’au retour des vacances d’hiver», estime un parent d’élève.

Madjid Timzguida.

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