Depuis son implantation sur les hauteurs d’Aghbalou, non loin du lieudit Aïn Zebda, un site qui pourrait devenir dans un avenir proche une zone d’extension touristique (ZET), la décharge publique communale est devenue un handicap flagrant devant n’importe quel projet ayant trait au tourisme. Ayant fait l’objet durant de longues années de plusieurs réclamations de la part des habitants d’Ighil Ouchekri, localité relevant de la commune d’Aghbalou, située dans les parages, ladite décharge n’a apparemment pas été délocalisée comme l’auraient souhaité les citoyens de la région et ce malgré les constatations faites sur le terrain par les membres d’une commission spéciale chargée du dossier à l’époque. Récemment, lors de la campagne électorale, des candidats à la magistrature communale ont été interpellés par les habitants de la même localité quant à la prise en charge du problème de la décharge qui, pour rappel, cause de gros dégâts à l’environnement tout en portant atteinte à la santé des habitants. Alors, que faut-il faire dans ce cas si on sait que l’APC d’Aghbalou ne dispose pas de terrains qui pourront servir à l’implantation d’une nouvelle décharge ? Même l’actuelle assiette de terrain, sur laquelle était implantée l’ancienne décharge, a été définitivement cédée par la conservation des forêts. Toutefois, des solutions de rechange existent, à titre d’exemple les déchets plastiques et autres ordures que l’on peut apercevoir tout au long de la RN 15, pourraient ne pas être éparpillés dans la nature si une clôture venait à être installée. Le réaménagement de ladite décharge pourrait également être bien accueillie par les nombreuses familles qui visitent la région, car beaucoup viennent pour changer d’air et admirer les paysages de la montagne et non pas pour contempler les immondices éparpillés à tous les vents.
DJ. M.