Pénurie de lait pasteurisé

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Le lait pasteurisé en sachet se fait rare ces derniers jours dans la commune de Tadmaït, à 18 km de Tizi-Ouzou, au grand dam des habitants qui ont renoué avec les longues files d’attente devant les commerces.

Selon les informations recueillies, les distributeurs n’ont pas livré durant tout le week-end dernier. Aussi les quotas livrés dans la région, depuis, sont insuffisants. Cette pénurie a engendré une tension autour du manque de cette denrée de base. Résultat ; il faut se lever tôt, pour espérer acquérir ce fameux produit, cédé à 25 DA. A signaler que l’approvisionnement journalier, auprès de la laiterie de Draâ Ben Khedda, qui est de 1500 sachets, n’est pas suffisant pour alimenter tous les résidents de la localité, a-ton-appris de sources locales. «Il faut revoir à la hausse le quota destiné à la commune de Tadmaït, car le nombre d’habitants a augmenté ces dernières années. De ce fait, nous appelons les services concernés à procéder à la mise à jour de leurs données et à réviser la quantité affectée à notre région. Chose qui barrera, par la même occasion, la route à certains commerçants, sans scrupules, qui profitant de ces occasions pour augmenter injustement le prix de ce produit subventionné par l’Etat», dira un propriétaire d’une cafétéria au centre ville. Ce manque a incité certains commerçants au centre-ville de proposer le lait de vache à 40 DA le litre. D’autres consommateurs se sont rabattus sur le lait en poudre, mais avec un prix dépassant les 220 DA le paquet, il est inaccessible aux modestes bourses. Un autre propriétaire d’une alimentation générale avoue, à ce propos, que le problème n’est pas dû à l’insuffisance des quotas livrés à Tadmaït, mais trouve son origine au sein des consommateurs. «Ceux-ci affolés en raison des intempéries de ces derniers jours et de peur qu’une pénurie de lait s’ensuive, prennent leurs dispositions et se ruent en grands nombres sur les commerces pour s’en approvisionner, provoquant-eux-même cette pénurie qu’ils redoutent», estime-t-il.

Rachid A.

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