Les parents d’élèves s’inquiètent

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Les élèves du nouveau lycée d’Aïn El Hammam, situé sur les hauteurs de la ville, n’ont pas rejoint leurs classes depuis plus de quinze jours.

Après un bref retour la semaine dernière, ils ont à nouveau déserté les classes. À près de 1 200 mètres d’altitude, l’établissement du secondaire fait face au Djurdjura, dont le vent glacial arrive tout droit. Dans la cour ou dans les classes, les enfants grelottent sous les températures qui avoisinent constamment le zéro degré. «Il est difficile de fréquenter ce lycée dans de telles conditions, malgré notre volonté de travailler à quelques mois seulement des vacances», se défendent les élèves à qui on reproche de faire l’école buissonnière. Si les côtes de Sidi Ali Ouyahia et du CEM sont parfois impraticables pour cause de verglas, elles ne devraient pas empêcher des adolescents de les emprunter à pied pour se rendre à leur lycée tout proche. «Si on comprend que des enseignants qui habitent loin de Michelet ne s’y présentent pas, au plus fort de la neige, on est en droit de se demander ce qui empêche la reprise une fois les routes dégagées», diront des parents d’élèves accostés. Les élèves des autres établissements scolaires (CEM, lycées et écoles primaires) ont rejoint les bancs de l’école depuis une semaine. Les accès ont tous été dégagés. Ces «désertions» des écoles par les élèves dès la chute de quelques flocons de neige commencent à devenir une tradition, dont la plupart des parents pourrait se passer. Cependant, les associations de parents d’élèves, en collaboration avec les responsables des établissements scolaires, doivent trouver une solution afin d’éviter ces ruptures répétitives qui ne profitent à personne. L’hiver et ses neiges ne partiront pas de sitôt. Les élèves ont besoin de beaucoup de courage, il y va de leur intérêt, pour affronter les caprices de Dame Nature.

A.O.T.

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