L’abattoir bientôt rouvert

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L’ouverture de l’abattoir communal d’Aïn El Hammam semble en bonne voie, selon des sources proches de l’APC.

Une commission de wilaya, dépêchée de Tizi-Ouzou, s’est déplacée mardi dernier sur les lieux pour s’enquérir de l’avancement des travaux, objets de réserves ayant abouti à la fermeture de la tuerie communale. Selon nos sources, la plupart des carences signalées auparavant ont été levées. Une entreprise chargée de remédier aux insuffisances signalées continue les travaux de réalisation du réseau d’assainissement alors qu’il manquerait, nous dit-on, à terminer la construction de deux bassins de décantation, seulement. Il faut noter que beaucoup d’imperfections avaient été signalées auparavant, particulièrement les mauvaises conditions d’hygiène ainsi que certaines insuffisances relatives à l’environnement. Mais depuis le début des travaux, beaucoup de choses ont changé. L’intérieur que nous avons eu l’occasion de visiter l’an dernier, a subi des aménagements visant à le rendre plus fonctionnel. Il est d’une propreté irréprochable, que ce soit au niveau des murs, des plafonds ou du sol. M. Nait Salah, vice-président d’APC, indiquait à l’époque, que «nous n’attendons plus que les services de la wilaya nous délivrent l’autorisation d’exploitation pour que les bouchers qui abattent leurs bêtes dans d’autres tueries, situées hors de la commune, reviennent enfin, à Michelet». Ce qui ne saurait tarder, cette fois, si les bassins de décantations venaient à être terminés rapidement. Le problème de l’assainissement est, en effet considéré, à juste titre, comme crucial dans «cette affaire». Pendant ce temps, les bouchers de la ville et des environs continuent de se plaindre de la fermeture de cet abattoir. Ainsi, pour abattre leurs bêtes, ils sont contraints de se déplacer jusqu’à Tamda ou à Draâ Ben Khedda, avec tous les inconvénients liés au transport et aux pertes de temps des intéressés qui doivent s’y présenter à des heures indues de la nuit. C’est pourquoi les présentoirs des boucheries se vident à certains moments comme il nous arrive de le constater. Les bouchers ne peuvent pas, en effet, égorger leurs bêtes au moment où ils sont en rupture de stock. Lorsqu’il neige ou qu’il gèle, ils sont obligés de surseoir à leurs déplacements. Ce qui ne leur arrivait jamais à l’époque où l’abattoir communal était ouvert. C’est dire que la réouverture de ce dernier est attendue avec impatience. Avec la levée des réserves, il ne manquerait plus que l’autorisation des services concernés pour qu’enfin, tout rentre dans l’ordre.

A. O. T.

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