La nature s’est revêtue de son manteau blanc. Le temps est glacial. Pour se réchauffer, tous les moyens sont bons sauf rester immobile par la contrainte du droit et du devoir. Nous avons appris çà et là que certaines écoles vivent la rudesse de ce froid. A Kallous ou à Ramlia, les deux écoles primaires manquent de chauffage. On nous signale que des classes ne sont pas dotées d’un poêle à mazout. Ce dernier, s’il existe dans certaines salles de cours, ne fonctionne pas et ne répand pas la chaleur souhaitée. Par ailleurs, certains ouvriers chargés d’allumer les chauffages avant l’arrivée des élèves n’accomplissent pas leur mission. Ils se pointent à l’école après 8 heures et quelquefois au-delà, laissant ainsi nos enfants grelotter de froid et claquer des dents pendant que l’enseignant explique, gesticule, va et vient. Epargnez nos enfants, ces enfants de la campagne, ces enfants qui ne trouveraient la chaleur que dans nos écoles.
A. Bouzaïdi