Les étudiants face au manque de transport

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Se rendre à l’université « Abderrahmane Mira » s’avère être un véritable parcours du combattant pour les centaines d’étudiants habitant les localités situées dans l’arrière-pays de la vallée de la Soummam. En effet, les étudiants habitant les communes situées au sud-ouest de la wilaya comme Tazmalt, Boudjellil, Aït R’zine, Ath Mellikèche et Ighil Ali trouvent toutes les peines pour rallier la ville de Béjaïa, où ils poursuivent leurs études universitaires. Et ce n’est guère une sinécure pour eux, car le transport de voyageurs enregistre un fléchissement palpable surtout les weekends. Et c’est la période durant laquelle la plupart des étudiants rejoignent les différentes cités U pour être d’attaque le lendemain! En conséquence à cette situation, les universitaires s’agglutinent en grand nombre devant les différents arrêts de fourgons et minibus dans l’espoir de joindre la ville de Béjaïa. Mais c’est compter sans le nombre insuffisant des véhicules des transports en commun qui sont loin de répondre à la demande en hausse en matière de transport de voyageurs. Comme cela a été constaté, samedi dernier, les différents arrêts de fourgons, à l’instar de ceux de Tazmalt, Allaghane, village « Amirouche », et Bouzeroual pour ne citer que ces derniers, étaient bondés d’étudiants qui faisaient le pied de grue devant ces points. À chaque fois qu’un fourgon ou un minibus stationne pour charger les voyageurs ceux-là sont pris d’assaut par une foule impressionnante. Il faudrait jouer des coudes et des mains pour pénétrer dans l’habitacle. « Chaque fin de weekend, c’est le même calvaire qui resurgit ! Les étudiants s’agglutinent en centaines devant les arrêts sans pour autant pouvoir voyager. Il faut attendre plusieurs heures pour pouvoir dénicher une place dans un minibus. Il y a un manque flagrant en moyen de transport. Il faudra toute une ‘flotte’ pour transporter ce grand nombre! » affirme un étudiant rencontré à l’arrêt de Tazmalt.

Syphax Y.

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