Ouverture aujourd’hui à Aïn El Hammam

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Aïn El Hamam accueille dès aujourd’hui le premier congrès national des microentreprises qui s’étalera jusqu’au 5 avril prochain.

L’événement sera abrité par l’hôtel Le Djurdjura. La rencontre, initiée par le collectif d’appui à la micro entreprise de Tizi-Ouzou (CAME), a pour objectif de «ressortir avec des résolutions permettant la sauvegarde et la pérennité des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs d’aide à la création d’emploi», indique-t-on. La rencontre, donc, est destinée aux professionnels activant dans différents secteurs d’activités (agriculture, travaux publics, transport, artisanat, industrie, tourisme, fonction libérale…), regroupant des promoteurs des 48 wilayas, en moyenne deux à trois représentants par wilaya seront présents. «Une trentaine de wilayas ont déjà confirmé leurs présences», selon M. Guellal Yacine, porte-parole du CAME. «Une réflexion sera lancée d’une manière à cerner les problèmes qui guettent la micro-entreprise, à partir des constats, particulièrement celles issues des dispositifs d’aide à la création d’emploi. Le thème de ce premier congrès, organisé dans un concept particulier vu les difficultés auxquelles sont confrontées ces micro-entreprises et les promoteurs est «Une réflexion sur l’avenir des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs Ansej – Cnac – Angem». Au programme de ce congrès, plusieurs communications et ateliers. Les communication seront animées par des experts en finance et économie, des juristes et sociologues. On citera, entre autres, «L’impact des dispositifs sur le plan économique et social», «Le système de financement», «Présentation des dispositifs», «La situation actuel des promoteur sur le plan sociale, cas de malades, divorces, suicide…», «L’avenir des promoteurs en difficulté». Plusieurs témoignages seront, également, entendus sur différents cas de la part des promoteurs, a-t-on appris. S’agissant des ateliers, deux sont prévus. Le premier sur la dette : «Un constat sera établi en définissant les causes et des solutions seront proposées», a expliqué M. Guellal, et le deuxième sur le climat des affaires, des micros entreprises. «À la fin, une synthèse sera établie et le dossier sera remis à la présidence de la République, en espérant qu’il sera pris en considération. En 2015, on a proposé un projet de solutions qu’on a remis à la présidence, mais qui n’a pas eu de suite», regretta le porte-parole du CAME. Notons qu’à la fin du congrès, des diplômes d’honneur et des attestations de participation seront remis aux participants.

Kamela Haddoum

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