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Draâ El-Mizan - Plusieurs ruelles, établissements et placettes concernés : Ces baptisations qui tardent !

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Même si l’année 2016 a connu une vaste opération de baptisations des édifices publics, dix-neuf d’entre eux portent depuis le 5 juillet 2016 les noms de chouhada, il n’en demeure pas moins que plusieurs autres attendent toujours.

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Ainsi et selon le président de la Kasma des Moudjahidine locale, M. Ali Iabadène, des dizaines d’autres baptisations sont à l’étude : «Nous avons des rues, des établissements scolaires, des placettes, des jardins, des lotissements… Nous nous réunissons presque quotidiennement pour donner des noms à ces lieux, mais ce n’est pas aussi facile que le pensent certains. Tout d’abord, il faut reconstituer le parcours et la fiche du nom proposé. Une fois la liste établie, il faut l’envoyer à la wilaya pour l’approbation. C’est toute une procédure», a-t-il expliqué. «Cependant, tous les efforts sont consentis pour que nos martyrs soient immortalisés en plaquant leurs noms sur ces édifices et ces endroits. C’est leur Histoire qu’on écrit. C’est très important de le souligner et on ne badine pas avec cette fibre de notre mémoire collective», a-t-il ajouté. Toutefois, tout le monde attend surtout la baptisation du CEM dit «Nouveau» bien que celui-ci est mis en service depuis maintenant près de quarante ans et le CEM dit «Base 7» opérationnel depuis plus d’une dizaine d’années. D’autres structures viendront s’ajouter à ces édifices. On citera à titre d’exemple la bibliothèque communale, la piscine et la salle omnisports en voie d’achèvement, sans oublier ces salles de soins qui sont réalisées ici et là à travers les villages. À Aïn Zaouïa, une autre commune de la daïra, il est important de signaler que le nom qui sera attribué au lycée est trop attendu. «Rien n’a filtré au sujet de cette baptisation», a confié une source locale. Mais beaucoup souhaitent que le nom du regretté Aïssat Rabah, ex-président de l’APW de Tizi-Ouzou assassiné le 12 octobre 2006 par un groupe armé sur la terrasse d’un café au chef-lieu, ancien professeur de physique et ancien cadre de l’éducation (censeur, proviseur de lycée), soit porté par cet établissement scolaire. À Frikat, il faut rappeler qu’en principe, c’est le nom du colonel Amar Ouamrane que portera le lycée qui ouvrira ses portes en septembre prochain. «C’est déjà fait. Le lycée sera baptisé du nom du colonel Amar Ouamrane», a déclaré, dernièrement, le maire de Frika, M. Slimane Ouali en l’occurrence. Dans cette même commune, il est attendu de donner un nom au CEM Base 4 mis en service en 2006. Il est à noter que le lycée d’Aït Yahia Moussa porte, depuis février 2015, le nom du Moudjahid Mohamed Moussaoui et le CEM d’Iâllalen celui de Mohamed Tahah, un compagnon du colonel Krim Belkacem. À quand alors toutes ces baptisations ?

Amar Ouramdane

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