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Aït Yahia : Six villages ferment la SDC

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Afin de rappeler aux autorités locales et de la SDC de Tizi-Ouzou leurs engagements lors de la rencontre tenue au niveau du siège de l’APC d’Aït Yahia, le 3 mai dernier, les représentants de six villages de la commune d’Aït Yahia ont procédé, avant-hier, à la fermeture des deux agences de la SDC d’Aïn El Hammam. Dans une correspondance portant en objet «ultimatum», adressée au directeur de la SDC de Tizi-Ouzou, les villageois résument la situation en quelques lignes : «Nous, présidents des comités de villages d’Aït Haroun, Aït Bali, Bougtoul, Ighil Ahfadh, et Tafraout, avons le regret de vous faire part de notre déception liée au non-respect de votre engagement…stipulant la reprise des travaux de gaz, le renforcement du chantier en moyens humains et matériels (…)», écrivent-ils. Auparavant, un appel, daté du 12 juillet, a été lancé à la population, lui demandant de se mobiliser afin d’«entamer d’autres actions que la coordination des villages communiquera au moment opportun, pour exiger la reprise des travaux de raccordement au gaz, le renforcement des chantiers en moyens humains et matériels et, comme promis, la mise en service du gaz naturel, au plus tard, le 20 août 2017.» De bonne heure, donc, personne ne pouvait avoir accès aux agences en question. Ce sont, comme d’habitude, d’autres citoyens qui se sont retrouvés lésés par cette action que personne ne condamne par ailleurs. Sur les lieux, les abonnés qui arrivent repartent le plus normalement du monde, sans montrer aucune animosité à l’encontre des protestataires. «Chacun son tour», dit l’un d’eux, allusion faite à son village qui a fermé les portes de l’ADE il n’y a pas longtemps. Il faut noter que ces derniers temps, les mécontentements se succèdent à un rythme effréné dans la région d’Aïn El Hammam. Les désagréments générés par le manque de gaz ou d’eau, se traduisant par la fermeture des agences étatiques ou autres institutions y sont devenus monnaie courante. Lorsqu’on ne ferme pas la mairie, on improvise un sit-in. À 16h30, les contestataires sont repartis sans qu’une solution ne soit dégagée.

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A. O. T.

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