12 600 trousseaux offerts par la DAS

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Le mois de Ramadhan suivi des deux fêtes de l’Aïd, dont celle d’El-Adha exigeant des dépenses assez conséquentes, ont eu raison des porte-monnaie des pères de famille.

Pourtant, il faut bien qu’ils mettent, une autre fois, la main à la poche pour satisfaire les besoins de leur progéniture en cette veille de rentrée scolaire. C’est après-demain qu’aura lieu la reprise des bancs d’école pour les trois paliers et les achats d’habits neufs ont déjà eu lieu alors que les articles scolaires doivent être achetés durant le week-end qui suivra cette rentrée. Un jean, un t-shirt, une paire de basket, une blouse, un sac à dos et les fournitures scolaires représentent le minimum pour chaque élève. Selon la qualité et le choix (Boutique ou Friperie pour les habits), le montant à débourser pour ce trousseau varie entre 5 000 et 9 000 dinars au minimum. Même si c’était la saignée avec le Ramadhan, les fêtes de l’Aïd et de mariage, il subsiste un bas de laine pour répondre aux besoins de la rentrée scolaire. Mais, généralement, c’est après un grand sacrifice que les familles parviennent à mettre cette somme de côté. Fort heureusement que la solidarité joue, toujours, son rôle dans la société. Plusieurs associations ont commencé à collecter de l’argent auprès des commerçants, des industriels et toutes les âmes charitables de la région pour acquérir des trousseaux scolaires à remettre aux enfants issus de familles démunies. Une association du chef-lieu de wilaya prévoit d’offrir 150 trousseaux à Bejaïa-ville, 50 à Feraoun et 50 autres à Béni Maouche, selon les recensements effectués par ses membres. De leur côté, les services de la direction de l’action sociale ont mis à la disposition de la direction de l’éducation 12 600 trousseaux scolaires, pour les trois niveaux, et 176 poêles de chauffage. Il y a un nombre important d’associations caritatives qui activent à longueur d’année dans le but de répondre aux attentes des familles démunies. Même certaines associations de parents d’élèves jouent ce rôle. Certaines vont même à faire du porte-à-porte chez les industriels et les personnes nanties pour quémander des produits alimentaires afin d’améliorer le menu de leurs chérubins au niveau des cantines scolaires. L’austérité prônée par le gouvernement et la chute du pouvoir d’achat ont fait que seule la solidarité peut venir au secours d’une certaine catégorie, composée de toute la basse couche et d’une majorité de celle qu’on appelle la moyenne couche.

A.Gana

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