La direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou organise, aujourd’hui samedi, une rencontre-débat au profit des associations qui activent dans le domaine de l’environnement, les comités de quartiers et de villages, a-t-on appris, hier, auprès de sa responsable.
Elle se tiendra au niveau de la Maison de l’environnement, précise Mme Djouhar Haddadou, qui rappellera l’existence de 105 associations agréées, ayant chacune sa spécificité qui pourra apporter un plus à l’environnement. L’objectif de cette rencontre, selon la même responsable, c’est la création d’un collectif de wilaya pour la protection de l’environnement au niveau des quartiers, villages, et du littoral… Cette idée a été proposée par l’association «Les compagnons de Djurdjura de Ouacifs», espérant qu’elle provoquera un déclic pour le lancement du projet. Mme Haddadou cite, dans ce sillage, l’exemple de l’association Gourara, activant au village de Tarihat, dans la commune de Boudjima, qui s’est lancée dans le tri de déchets. Cette rencontre permettra, toujours selon la même source, aux participants d’échanger et de se compléter, dans le seul but de protéger l’environnement. Selon la même responsable, «une autre rencontre est programmée pour ce mardi au niveau de la Maison de l’environnement, en présence du responsable de l’Agence Nationale des Déchets (AND), spécialisée dans le tri sélectif». Pour rappel, cette dernière a été installée en février dernier par la tutelle, afin d’accompagner les communes et les villageois dans le lancement du tri des déchets. A signaler que plusieurs demandes ont été déposées auprès de la direction de l’environnement pour la création d’un centre de tri, avec l’aide de l’AND. «Notre souhait est que les résidents des nouvelles cités se prennent en charge dès le départ, en améliorant leur environnement avec la plantation d’arbres et la protection de espaces verts de leurs quartiers, et en se lançant, aussi, dans le tri des déchets, l’éclairage à l’aide d’énergies renouvelables (panneaux solaires)… La direction de l’environnement est disponible pour les accompagner et les orienter», conclut Mme Djouhar Haddadou.
Nadia Rahab