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La mosquée débordée

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“Jusqu’à quand des fidèles continueront à accomplir la prière du vendredi à l’air libre dans la grande mosquée de la ville ?”, fulmine un citoyen habitué des lieux.En effet, la grande mosquée de la ville de Seddouk dont la population avoisine 9.000 hab. n’arrive plus à contenir le nombre de fidèles qui s’y rendent chaque vendredi. Constituée au départ d’une grande salle au-rez-de chaussée, celle-ci a connu une extension par l’utilisation du 1e étage comme deuxième salle de prière puis, après la récupération du grand couloir de droite, aménagé d’une toiture et malgré cela, les trois salles s’avèrent insuffisantes pour répondre à la demande qui va crescendo. C’est pourquoi un projet d’aménagement du deuxième couloir de gauche a germé dans la tête des responsables religieux, mais à présent rien n’a été entrepris, ce qui fait dire à un autre fidèle : “Certaines personnes ont suggéré une autre alternative à l’imam principal de la ville qui consistera en l’ouverture de l’ancienne mosquée située non loin de là, et servant pour le moment de logement de fonction au deuxième imam et d’école religieuse pour jeunes enfants qui suivent des études coraniques. Cette éventualité résoudra un temps soi peu le problème en attendant l’achèvement des travaux de réalisation de la deuxième mosquée de la ville”. Cependant, pour désengorger la première, un projet de construction d’une deuxième mosquée implantée à la cité des 48 logts dont les travaux ont démarré il y a environ 6 ans, puis abandonnés quelques mois après. Depuis, celui-ci est laissé à son triste sort pour faute d’enveloppe budgétaire.“D’un montant prévisionnel dépassant les 30 000,000,00 DA, ce projet ne peut-être réalisé avec seulement le concours de simples dons des généreux particuliers, l’Etat doit s’y mettre pour allouer une somme conséquente et redynamiser le projet, car le besoin est fortement ressenti”, dira Mohand.En attendant, les fidèles continueront à prier dehors et pour longtemps, tant qu’une décision salutaire des autorités religieuses n’est pas venue à point nommé solutionner un problème qui n’en serait jamais un si toutes les opportunités ont été exploitées, de l’utilisation de l’ancienne mosquée à sa vocation première à l’achèvement des travaux de la future mosquée dans les délais.

L. Beddar

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