L’association Kafil El Yatim sur le terrain

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Tout comme chaque année, en période hivernale notamment, l’association humanitaire Kafil El Yatim vient au secours des veuves et des orphelins. Depuis déjà une quinzaine de jours, ses membres ont commencé à distribuer des vivres et de la literie à ces familles. «Nous avons déjà touché un bon nombre de familles dans la commune de Tizi-Ouzou, à Ath Douala et à M’Kira pour ne citer que ces localités. D’autres équipes iront dans les autres villages de la wilaya. En cette période de grand froid, nous distribuons des produits alimentaires, des couettes et des couvertures. En tout cas, l’opération marche bien. Nous recevons au quotidien des appels de détresse. Grâce aux donateurs et aux bienfaiteurs, que je tiens à remercier à l’occasion, nous arrivons à couvrir toutes les familles d’orphelins recensées», dira M. Mourad Sekhi, en sa qualité de président du bureau de l’association Kafil El Yatim de Tizi-Ouzou. Et de poursuivre: «Nous nous attelons aussi à préparer le programme de l’année 2018. Celui-ci commencera par l’organisation d’au moins quatre ou cinq collectes de sang dans les chefs-lieux communaux les plus importants de la wilaya. Ensuite, nous préparerons le mois de Ramadhan et l’Aïd El Fitr. C’est un programme chargé qui nous attend». Notons que l’association Kafil El Yatim s’est distinguée dans le milieu associatif par toutes les actions qu’elle a réalisées, dans plus de quarante communes de la wilaya, en faveur des démunis. Actuellement, elle mène une opération de réhabilitation d’une habitation appartenant à une veuve à Boghni. «Nous avons aussi un projet de construction d’un logement au profit d’une famille à M’Kira. Tout est prêt. Il ne manque que les procédures administratives parce que, pour lancer les travaux, il faudra être en règle, notamment concernant l’acte de possession. On ne peut rien faire sans les documents nécessaires», précisera notre interlocuteur. Mourad Sekhi soulignera que l’association qu’il dirige est disposée à venir en aide à toutes les familles de veuves, pourvu que celles-ci se manifestent auprès de leur bureau. «Nous souhaiterions avoir des sections dans toutes les communes afin de nous rapprocher plus de ces familles qui sont dans le besoin. D’ailleurs, là où nous avons des représentants, les opérations sont lancées à temps et les familles sont prises en charge dès qu’elles le souhaitent», conclut-il.

Amar Ouramdane

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