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Un projet de crèche inscrit

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Tout comme les municipalités rurales, celle d’Ath Yahia Moussa accuse un grand retard en matière d’infrastructures juvéniles. Au plan culturel, cette commune, créée en 1971, n’a bénéficié que d’un centre culturel implanté au chef-lieu et une maison de jeunes au début des années 90 et réalisée au village de Tafoughalt qui n’est d’ailleurs pas mise au service des jeunes. Sinon, sur le plan sportif, la localité attend toujours l’inscription d’une salle omnisports ou, à défaut, une salle polyvalente. Pour l’exercice 2006, Ath Yahia Moussa, à l’instar de plusieurs communes de la wilaya, vient de bénéficier d’un projet d’une crèche communale. Il y a lieu de signaler que dans cette commune on a épuisé tous les terrains appartenant à l’Etat si bien qu’il ne reste aucun autre site pouvant accueillir un quelconque projet, notamment la réalisation de logements. Ce manque de foncier est une entrave majeure à laquelle sont en butte les responsables locaux.Pour ce projet de “jardin d’enfants — s’il convient de l’appeler ainsi —, les responsables communaux ont pu choisir un site à l’intérieur du parc communal.“Le choix du terrain a été fait. Il reste à lancer l’étude technique qui sera suivie immédiatement d’une consultation car il faudra concrétiser ce projet en vue de permettre aux mères travailleuses et, bien sûr, à toutes les femmes qui ont des enfants de moins de six ans de les placer dans cette crèche”, nous a confié une source locale.Affecter des crèches à ces communes est une bonne chose. On s’interroge seulement sur la manière avec laquelle elles seront gérées.Les textes qui régissent ce genre d’établissements reste inconnus, surtout lorsque l’on sait qu’actuellement il n’existe pas de crèche dans les communes, notamment rurales. Dans les cas où celles-ci auraient vu le jour, elles seraient sous la coupe du secteur privé.Même si cela n’est pas encore clair, l’importance d’un tel établissement n’est pas à démontrer en raison de tout ce qu’il pourra rendre comme services aussi bien pour ces petits enfants que pour leurs mères. Il y a lieu de rappeler qu’une autre commune limitrophe à Ath Yahia Moussa, à savoir M’kira, a eu elle aussi cette aubaine d’avoir sa crèche. De telles initiatives sont à mettre dans le registre du positif en attendant peut-être le développement des infrastructures sportives et culturelles dans ces communes ô combien enclavées.

Amar Ouarmdane

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