Découverte d’une pièce d’archéologie à Tizi Tzeggwart

Partager

Il y a des découvertes qui changent tout dans la cartographie de l’Histoire d’une région cela pourrait être le cas de celle qui vient d’être faite à Aït Aïssa Mimoun à la seule condition qu’elle soit authentifiée et mise à la disposition des archéologues.

En effet, avant-hier, les citoyens du village Tizi Tzeggwart, petit bourg situé sur les hauteurs de la commune d’Aït Aïssa Mimoun, à 20 km au Nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, font état de la découverte d’une pièce archéologique qui pourrait remonter à une époque lointaine. Il s’agit, en fait, d’une sculpture qui pourrait dater de 20 A/JC. Ce ne sont là que les premiers constats de connaisseurs qui se fondent sur la comparaison. Mais seules les archéologues pourraient authentifier cette pièce. Une découverte fortuite qui pourrait changer tout à la cartographie de la période antique, dans le mesure où le territoire sur lequel elle a été retrouvée ne fait vraisemblablement pas partie des territoires habités et urbanisés lors de la présence romaine. La barrière construite pour protéger la ville d’Iom Niom est passée à quelques kilomètres au Nord d’Aït Aïssa Mimoun, dans l’autre façade de la montagne d’Ighil Bouchène. Par ailleurs, l’étude de la statuette en soi pourrait, selon un archéologue que nous avons interrogé, être consolidée par la recherche d’autres pièces. Les premiers vestiges les plus proches se trouveraient à Tarihant, village situé à une dizaine de kilomètres plus au Nord, dans la commune de Boudjima. Ce village compte plusieurs sites datant de l’histoire ancienne, ayant été autrefois dans la partie protégée par les Romains lors de leur présence. Les pièces trouvées à Tarihant ont fait l’objet de plusieurs études mais cette nouvelle pièce de Tizi Tzeggwart reste à situer dans le temps. Enfin, il est à rappeler que le plus grand mur appelé dans la région d’Ouaguenoun, Boudjima, Makouda, Timizart et Mizrana, Aghalad Oujehli est en train de disparaître. Selon les vieux de la région, il n’en reste plus grand-chose. La petite portion du mur, dont les vestiges existent encore est celle envahie mais protégée depuis des siècles par les broussailles et la forêt. Etudier ce mur pourrait révéler l’origine de la pièce trouvée à Tizi Tzeggwart.

Akli N.

Partager