«Nous réclamons une commission d’enquête»

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Suite à un article publié la semaine dernière (3 juillet) sur ces mêmes colonnes portant sur une déclaration récente rendue publique par le bureau de Tizi-Ouzou du SNCCOPEN, faisant état de l’annonce de l’exclusion de trois éléments de ce bureau qui, dit-on toujours à travers le document diffusé, aurait été prise par le bureau national du syndicat, M. Bahari Ali, les concernés, en l’occurrence Mouloud Berabah, Namane Ramdane et Ould Meziane Saïd, ont vite fait de réagir en réfutant catégoriquement la sentence arguant que pour eux, ils étaient déjà démissionnaires depuis avril dernier, soit bien avant que cette «exclusion ne soit prononcée par ces usurpateurs,» soutient Mouloud Berabah qui explique son retrait par «des pressions subies depuis juillet 2017 par le responsable du bureau de wilaya». C’est, d’ailleurs, ce qu’il écrit dans sa lettre de démission datée du 15 avril 2018 qu’il avait envoyée au bureau de wilaya du SNCCOPEN en courrier recommandé. Un courrier qui apparemment n’a pas été accepté par le destinataire puisqu’il a été renvoyé à l’expéditeur. C’est le cas aussi des deux démissions des deux autres syndicalistes qui, eux, évoquent dans leurs courriers «des raisons personnelles» pour motiver leurs démissions respectives. «Nous venons par ce droit de réponse informer l’opinion mais surtout la direction de notre syndicat que les calomnies dont nous sommes victimes sont sans fondements aucuns. Nous nous adressons à nos responsables au niveau du bureau national pour (…) leur demander de dépêcher une commission d’enquête qui viendrait pour confirmer les irrégularités qui entachent cette pseudo élection (…) du président du syndicat SNCCOPEN de Tizi-Ouzou qui veut rester président à vie (…) en usant de moyens illégaux pour se faire réélire, ceci en trompant les uns et en manipulant les autres (…)».

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