Ces travaux de réhabilitation qui tardent…

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L’affaissement survenu l’hiver dernier au niveau de la chaussée de la RN30, plus précisément à la sortie Ouest de la ville de Boghni, demeure en l’état. Malgré l’urgence de réhabiliter la partie de la route complètement dégradée, il semblerait que rien n’est entrepris du côté de la direction des travaux publics pour, au moins, consolider les accotements touchés par le glissement. Ainsi, sur plus de 100 mètres, la voie carrossable s’est rétrécie de moitié au niveau d’un virage considéré par les usagers de la RN30 comme très dangereux. Plusieurs accidents, heureusement sans conséquences fâcheuse sur les vies humaines, ont été signalés, en plus des altercations entre les automobilistes et les transporteurs lors du croisement des véhicules. Pour sécuriser les lieux, des pierres ont été posées sur et aux alentours des endroits touchées de cet axe, constituant l’une des principales liaisons entre les communes du Sud la wilaya. De nombreux citoyens considèrent que la non prise en charge de ce tronçon, promise pourtant pour le début de l’été, est un manque d’égard envers les automobilistes confrontés à la dégradation total des 3 km séparant les communes de Boghni et d’Aïn Zaouïa. À signaler, enfin, qu’une opération de confortement est nécessaire sur plus de 80 mètres, avant de procéder au revêtement tant attendu pour mettre fin à un «calvaire», qui n’a que trop duré, selon les usagers de cette voie.

Merzouk Haddadi.

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