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TAOURGA - Revêtement d’un petit tronçon routier de 300 mètres : Un chantier qui dure depuis… le Ramadhan

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L’entrepreneur chargé du revêtement d’un tronçon routier d’une distance de 300 mètres au chef-lieu de la commune de Taourga, localité située à l’extrême Est du chef-lieu de la wilaya, semble faire du surplace. En effet, depuis la fin du mois de Ramadhan dernier à ce jour, l’entrepreneur en question n’a réalisé que quelques étapes qui précèdent la pose du bitume, à des intervalles espacés, obligeant, de ce fait, les citoyens de la localité à inhaler durant tout l’été une poussière suffocante. Approché par nos soins pour connaître les raisons qui ont retardé le revêtement de ce petit tronçon routier, le maire de Taourga s’est contenté de dire que l’entrepreneur a été destinataire d’une mise en demeure. Ironiques, les citoyens de la commune de Taourga souligneront que si le revêtement d’un tronçon routier de 300 mètres, en plein centre-ville, a nécessité près de trois mois, le revêtement d’un tronçon routier de 10 kilomètres nécessitera à coup sûr une décennie. «Pour éviter aux citoyens d’inhaler de la poussière à longueur de journée, les autorités locales procèdent parfois à l’arrosage de ce tronçon routier qui se transforme rapidement en un véritable champ de patates. J’avoue que les citoyens de la région sont acculés jusqu’à leurs ultimes retranchements par cet entrepreneur qui n’a vraiment pas l’air de s’inquiéter pour la santé des habitants, parmi eux des bébés, des vieillards et des malades incapables de supporter toute cette poussière. L’éventualité de voir les habitants de Taourga exprimer leur colère avec violence pour voir leur calvaire prendre fin n’est pas à écarter», augure un villageois. Afin d’éviter cette éventualité aux conséquences qui pourraient être fâcheuses, l’entrepreneur chargé du revêtement du tronçon routier est appelé à terminer son travail, d’autant plus que, si l’on en croit certaines sources, les délais impartis à cette opération auraient déjà expiré.

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Hocine Amrouni

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