Accueil Kabylie Le maire tire la sonnette d'alarme

AGHBALOU - Risques de glissement de terrain sur la RN15 : Le maire tire la sonnette d'alarme

1424
- PUBLICITÉ -

Un tronçon de la RN15, à hauteur du village Selloum, dans la commune d’Aghbalou, est l'un des plus dangereux points noirs de la daïra de M'Chedallah.

- PUBLICITÉ -

Celui-ci se trouve dans un état de délabrement ahurissant. Sur un tronçon de près de 3 km, cette route revêt les formes d’un véritable danger, non seulement, pour les milliers d’usagers mais aussi pour une bonne moitié du village située sur la partie inferieure de la RN15. En effet, le dernier orage a donné la forme d’un authentique ravin à ce tronçon, avec une profonde rigole au milieu d’un tapis de gravats et des coulées de boues qui sont stagnées sur la chaussée. Plusieurs maisons du village de Selloum ont été inondées et les anciens glissements de terrains qui présentaient déjà des fissures, par lesquelles s’est engouffrée l’eau des crues, se sont remis en mouvement. Le maire d’Aghbalou, Himoum Nacer, vient de tirer la sonnette d’alarme à travers une correspondance urgente adressée au wali de Bouira, avec des copies pour information à tous les organismes étatiques directement concernés. Dans cette correspondance, l’édile communal revient sur les diverses sorties sur le terrain de plusieurs commissions techniques durant ces deux dernières années et les constats alarmants qui ont été faits, sans que rien ne soit entrepris pour éloigner l’éminent danger qui plane sur ce village. Rappelons que la DPT de Bouira, a annoncé depuis plus d’une année l’inscription d’une opération de rénovation de cette route, entre le carrefour de Chorfa et le col de Tirourda. Une enveloppe financière de plus de 55 milliards de centimes a été même réservée. La DTP a même affirmé que «l’opération est retenue et l’entreprise de réalisation a été désignée», mais sans que les travaux ne soient effectivement lancés. Rappelons que les raisons de la forte dégradation de ce tronçon, est le passage de plusieurs réseaux souterrains, tels que les réseaux du gaz naturel, de l’AEP et celui de la fibre optique, dont les tracés sont en plein milieu de la chaussée. Cette route, a pour ainsi dire, subi un labourage en règle, sans que la remise en état ne soit exécutée, bien que le dernier de ces ouvrages souterrains ait été livré et réceptionné depuis plus d’une année. Espérons que les pouvoirs publics réagiront avant l’arrivée des grandes perturbations climatiques de l’hiver, pour éloigner le terrifiant danger qui plane sur ce village.

Oulaid Soualah

- PUBLICITÉ -