Journée portes-ouvertes sur l’oléiculture

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Une journée portes-ouvertes sur l’oléiculture a été organisée, mercredi dernier, par la subdivision agricole de Larbaâ Nath Irathen, en collaboration avec la direction des services agricoles de Tizi-Ouzou.

La manifestation, qui a eu lieu au niveau de la bibliothèque communale de Larbaâ Nath Irathen, a été rehaussée par la présence des autorités locales. En effet, une dizaine d’exposants de produits agricoles, entre autres, huile d’olives, produits de la ruche, figues de Barbarie, ont pris part à cette journée. Au programme, une conférence-débat a été animée conjointement par la cheffe de la subdivision agricole de la commune de Larbaâ Nath Irathen (bureau OPAT), Mme Broikni, et Me Kaci Boukhalfa, inspecteur phytosanitaire de Tizi-Ouzou. Les conférenciers ont longuement revenus sur les recommandations à suivre pour avoir la quantité et la qualité de la filière oléiculture en générale. Ils ont aussi insisté sur la façon de lutter contre les ennemies de l’olivier. Moula Omar, représentant de la chambre des produits de terroirs, a mis l’accent sur la labellisation des produits de la région. Les conférenciers ont longuement expliqué les conduites à suivre pour avoir un bon rendement, surtout une bonne huile d’olive digne de ce nom. Sachant que la surface arboricole dominante revient à l’olivier, soit plus de 50% des arbres de la localité sont des oliviers. En outre, Larbâa Nath Irathen est classée 4e à l’échelle de la wilaya en terme de superficie. La localité possède 23 huileries, dont une moderne subventionnée par l’État et une traditionnelle à attraction animal. Toutes ces potentialités sont encourageantes et peuvent propulser la région sur le marché national et international. Seulement, pour cela, souligne les conférenciers, les producteurs doivent abandonner les anciennes méthodes et pratiques de récolte des olives qui se font que quand le fruit tombe. Autrement dit, la cueillette doit se faire quand les olives sont encore mûres (sur l’arbre), et non quand ils sont à terre. L’ancienne méthode de récolte des olives (ramasser les olives par terre), rendent l’huile acide. En marge de cette conférence, un producteur d’Aït Meraou, relevant de la localité d’Aït Aggouacha, dira : «Grâce à cette conférence, nous réalisons que nos anciennes méthodes et notre façon de récolter tardivement ne fait que nuire au produit final. Nous devrions aller de l’avant et prendre ces conseils aux sérieux afin d’avoir une huile de qualité». Et de souligner au passage que ce genre de rencontres doivent se faire plusieurs fois par an, parce qu’elles sont très bénéfiques.

Youcef Ziad

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