L’APC se met à la gestion participative

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L’assemblée populaire communale d’Ouaguenoun a organisé ce week-end une rencontre sur la gestion participative. Même si le chapitre de l’environnement a tenu une place importante dans les débats, il n’en demeure que la gestion de la cité dans tous ses segments a été abordée par les présents. Les représentants de plusieurs localités, des associations de la société civile et du monde sportif y ont pris part. L’assemblée actuelle, s’appuyant sur des experts dans divers domaines à l’instar d’Arezki Chennane en économie, veut impulser une véritable dynamique de développement à la commune d’Ouaguenoun. Regorgeant de potentialités inestimables, la région souffre toujours de sous-développement. Tous les secteurs sont au ralenti. Pourtant, la commune est située sur des plaines qui pourraient en faire sa vocation agricole par excellence. La rencontre a suscité un véritable espoir parmi la population qui a exprimé son adhésion inconditionnelle à l’initiative en voyant la crédibilité des personnes en charge de remettre ce dossier en marche. En fait, l’initiative n’est pas tout à fait nouvelle. Par le passé, la méthode a été déjà mise en pratique dans la même commune par l’assemblée populaire dirigée par l’ancien maire Ali Belkhir. Durant deux mandats successifs, ce dernier a géré les affaires de la commune en partenariat avec les villageois et les associations de tous les horizons. C’est lui le concepteur de la démarche qui a eu le consentement de toute la population. Elle sera mise à profit d’ailleurs pour impulser une dynamique mais qui a vite connu une rechute après son départ de l’exécutif. Pourtant, au vu des résultats qu’elle donné à Ouaguenoun, surtout avec l’adhésion totale des citoyens, la gestion participative devait faire des émules. Mais il n’en fut rien. Ce n’est que ces dernières années que certains exécutifs communaux commencent à s’y intéresser. L’implication des populations à Ouaguenoun a eu un impact visible surtout dans la répartition des enveloppes budgétaires. Ces opérations n’étaient votées qu’après discussion et débats en présence des représentants des villages et de la société civile. Une présence qui assure l’équité et la transparence dans la répartition.

Akli N.

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